Les « Perses » ce sont dans le film « mille nations », de l’Egypte - qui compte de valeureux noirs pour moitié comme chacun sait - à l’Indus (et ses éléphants), des steppes d’Asie à la Corne d’Afrique (et son rhino) avec au centre de l’empire, le golfe... persique et son empereur iranien double-mètre prêt à asservir la Grèce puis l’Europe dans la lancée comme les pachas Turcs lubriques et moustachus, ou bien les califes Arabes enrubanés en leurs temps... Merci Charles Martel, Léonidas, Dracula et compagnie d’avoir provisoirement repoussé ces barbares pour permettre les lumières de l’euroland et à certains critiques amateurs de débiter présentement leurs âneries sur la grand toile...
Si Léonidas envoie au fond du trou l’émissaire perse et son escorte, c’est parce que ce dernier, fort malpoli au demeurant, ne lui propose qu’une reddition sans condition, insulte au passage sa reine et ses valeurs, et surtout brandit à son arrivée un collier de crânes des rois vaincus : plutôt sympa comme entrée en matière... Les spartiates ne sont pas des fiottes sans honneur qui retournent leurs vestes et vendraient père et mère pour quelques nonos comme on en voit trop souvent ici et là en tant que nouvelles valeurs sociétales exemplaires.
L’intelligence de Léonidas est d’ailleurs de ne pas se jeter sur Xerxès pour lui arracher le coeur, les testicules et les piercings quand il en a l’occasion, mais de l’étudier et le soupeser (son point faible c’est sa vanité) sachant déjà que son prochain sacrifice sera le moteur d’une victoire totale des Grecs unis.
Manifestement, l’auteur n’a vu et compris que le dixième d’un film qui n’était pas fait pour son âge et son niveau de culture.
Je ne saurais trop recommander la lecture de la bd, chef d’oeuvre du huitième art et qui reflète en tout point la rigueur et la cohérence de son génial créateur.
Dans la vallée, lolon, de Dana, lalilala,
dans la vallée, lolon, les champs de guerre près des tombeaux...
Les Français sont-ils prêts à mourir pour sauver leur patrie ? Hum, pas si sûr, n’est-ce pas, surtout depuis les années 30... A quand le sondage ou les bonnes questions qui dérangent ? Encore faudrait-il pouvoir définir ce que c’est que la France d’aujourd’hui !