C’est là une constatation que j’ai pu faire depuis... 1970 !
Il y aurait un ouvrage monumental à écrire sur le sujet de la désinformation autour de l’espéranto.
La possibilité de s’exprimer est rarement donnée à des personnes qui ont un vécu réel de cette langue. Et les avis exprimés sur l’espéranto dans la plupart des médias émanent de gens qui n’en savent rien. Ainsi, Bénichou, né à Oran en 1938, situe son origine dans sa tranche d’âge, de 1930 à 1940.
Lorsque René Centassi venait chez moi pour travailler sur la biographie de Zamenhof, nous nous accordions une pause autour d’une bière et il nous arrivait parfois de commenter des informations publiées sur l’espéranto et des avis exprimés dans la presse et l’audio-visuel. Lui, rédacteur en chef de l’AFP, qui avait été journaliste dans divers pays, au Mexique et à New York, directeur du bureau de l’AFP à Beyrouth, était consterné par l’attitude si peu professionnelle et si peu consciencieuse de certains de ses confrères.
Quoi qu’il en soit, l’occasion se présente pour les lecteurs d’AgoraVox d’écouter une émission sur France Inter qui est actuellement l’un des médias les plus fiables en France même si l’on a pu y constater aussi des dérapages :
L’espéranto sur France Inter, le mercredi 5 juillet de 20 à 21 h... avec pour invités Bruno Robineau /nomadisme.free.fr>, qui témoignera de ses contacts par l’espéranto durant son voyage de 8 années autour du monde (la langue que personne ne parle, n’est-ce pas ? , et Christian Garino, candidat à la Présidentielle de 2007 pour défendre la priorité de cette langue commune. .