Merci, Skirlet, de m’avoir devancé dans la réponse à ces commentaires au moment où je dégustais un cassoulet
Ceci dit, ça m’amuse effectivement de lire les propos pleins de fautes d’ortographe d’Adolphos qui traite Bénichou de « plouc d’une vulgarité inouie » et qui réagit d’une façon tout aussi débile et pitoyable que Bénichou. Faut-il ajouter « Ah AH HA HA ! » ?
Sur le sujet de l’espéranto comme contribution à la paix, et non comme panacée contre la guerre, j’ai eu l’occasion de présenter une conférence à Brive-la-Gaillarde, ville plaisamment illustrée par Georges Brassens dans « Le gorille », dont le texte peut être lu sous le titre :
« Quelle langue pour la culture de la Paix ? » sur le site de SAT-Amikaro.
Plus récemment, pour le Salon des Initiatives de Paix, qui s’est tenu au début de juin à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris La Villette, j’ai créé un diaporama pps qui illustre l’intérêt de l’espéranto comme moyen d’avancer en direction de la Paix et non comme moyen exclusif pour aboutir à la paix.
L’idée selon laquelle il n’y aurait plus de guerre si les gens parlaient la même langue a été plus souvent propagée par des non-espérantistes que par des espérantistes. La question est autrement plus complexe, mais ceci n’enlève rien au fait que pour s’entendre, il faut d’abord se comprendre, comme l’avait dit le prix Nobel Romain Rolland.
L’idée de base avait été formulée de la meilleure façon par l’écrivain Henri Barbusse, Prix Goncourt 1916 pour son roman « Le feu », dans plusieurs éditions du « Cours Rationnel d’Espéranto » édité par SAT-Amikaro :
"Il n’est que trop évident que si les multitudes ont été jusqu’ici séparées et hostiles, c’est qu’elles ont été excitées les unes contre les autres par des procédés artificiels ne tenant pas devant l’intelligence et la conscience. Le dialogue sincère de deux hommes sincères officiellement ennemis parce qu’appartenant à deux pays différents fait ressortir fatalement tout le mensonge social. Si modeste qu’il paraisse, au milieu de tout l’épanouissement des grandes idées de fraternité et de raison, l’apport de la langue internationale est d’un ordre immédiat et pratique incomparable.
Certes, il n’est pas nécessaire pour compatir à la souffrance d’autrui, pour être révolté par l’injustice, de parler la même langue que les victimes. Il n’en est pas moins vrai que les bonnes volontés qui nous portent les uns vers les autres, que les axiomes de bon sens qui font que nous entrevoyons des ressemblances et des solidarités profondes, sont presque toujours enrayées dans la pratique par la confusion des langues.”