Pas mal pour l’idée de carton rouge !
C’est vrai qu’avec des gens comme ça, une émission qui se veut humoristique tourne très vite à une course à la connerie. Les commentaires qui ont suivi n’ont pas brillé par l’esprit, et Laurent Ruquier, qui a pourtant du talent dans l’humour et le calembour, et que je ne crois pas foncièrement malintentionné, s’est lui-même laissé entraîner dans le dérapage. Je le regrette pour lui, Tania et aussi Philippe Geluck qui est plutôt sympathique.
Puisque Bénichou affirme péremptoirement que personne ne parle l’espéranto, alors qu’il a démontré que ses connaissances sont nulles en la matière, je propose, comme moyen de vérification, de lui faire payer de sa poche le voyage au studio d’Europe 1, où se déroule l’émission, de toute personne qui parle effectivement cette langue dans le monde.
Ce serait là une expérience éminemment intéressante ! A nous de rigoler !
Si tous ceux qui affirment que personne ne parle l’espéranto recevaient un seul coup de pied au niveau où semble se situer le siège de leur réflexion, de leur recherche et de leur pensée, de la part chacun des locuteurs de cette langue existant sur cette planète, ils auraient le cul en marmelade.
J’espère pour Tania qu’elle est plus subtile et raffinée en amour qu’en humour. En tous cas, je signale, dans la littérature originale en espéranto, l’existence de livres sur l’amour et l’érotisme. L’auteure tchèque Eli Urbanova a écrit ainsi un roman autobiographique sans clichés, sans pruderie et sans tabous. La Ligue Flamande d’Espéranto (Flandra Esperanto-Ligo : FEL) a édité plusieurs livres érotiques de Leopold Vermeiren. Je n’ai pas eu d’écho sur un éventuel transfert de FEL à Sion, que ce soit Israël ou le village du même nom (Sion sur l’Océan) situé sur la côte de Vendée. Il y a là un jeu de mots possible qu’apprécierait, je suppose, Laurent Ruquier
Laurent Ruquier mérite en passant d’être remercié de laisser entendre qu’il est incapable de se mesurer à des natifs anglophones. Ce qui signifie que, contrairement à ce que lui et bien d’autres croient communément, l’anglais n’est pas une langue INTERNATIONALE. C’est en premier lieu la langue NATIONALE d’un certain nombre de pays ? Ne pas comprendre la différence, c’est ne pas comprendre un jeu truqué (rapport Grin).
Rire de l’espéranto tout en se faisant ainsi couillonner, tout en en étant fier d’être couillonné, c’est révéler son inconscience. Couillonné ? Voilà un mot et jeu de mots possible qui peut évoquer une paire de lunette de soleil particulièrement efficace, n’est-ce pas, Laurent ? Mais, avec de telles lunettes, il est compréhensible que les gens ne soient pas capables de voir la différence entre une langue NATIONALE et une langue INTERNATIONALE conçue pour cet usage.