Version « corrigée », avec mes excuses
Vous faites, me semble-t-il, une confusion entre une gène et une atteinte à la santé d’autrui ; or le fumeur passif est tout autant en danger (de mort, ne l’oublions pas) que le fumeur actif dans un lieu, public ou privé, fermé. Toutes les études le confirment, hormis un très petit nombre déjà scientifiquement disqualifié et qui a été financé par les groupes de production de cigarettes et autres drogues tabagiques.
L’argument qui considèrerait que tous n’en meurent pas tient semble-t-il au fait que nous ne sommes pas tous génétiquement égaux devant le risque. Or nous ne savons pas si nous sommes plus ou moins résistants aux dégradations cancéreuses ou cardio-vasculaires entraînées par la fumée du tabac (et autres substances), cela suffit donc par précaution pour interdire de fumer pour raison de santé publique.
Enfin cette interdiction est objectivement une bonne chose non seulement pour le non fumeur mais aussi pour le fumeur ; ce qui interdit toute symétrie quant à ses conséquences prétendument négatives.
Conclusion : toutes les études qui montrent la rélativité historique de l’appréciation de ce danger oublie un aspect essentiel de la pratique scientifique : la science progresse sur des données d’observation statistiques et des probabilité objectives et non pas subjectives. Et sur ce plan il n’y a pas photo : le tabac tue les fumeurs actifs et passifs !
Signé : un ancien gros fumeur qui a arrété depuis 1976 sans aucun traitement...