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Commentaire de armand

sur Arno Klarsfeld, véritable médiateur de la République...


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armand (---.---.135.38) 5 juillet 2006 20:09

Merci à Prosope d’avoir su garder le cap sur un sujet qui n’allait pas manquer d’être envahi par les habituelles engueulades au sujet du Proche Orient. C’est bien la preuve que la crainte du troll (je préfère imaginer la grosse bête à écailles des jeux de rôles plutôt que l’étymologie « trawling ») est infondée et qu’on peut toujours remettre la discussion en selle. Bien entendu, ceux qui sont aux antipodes ne vont jamais s’entendre, ni se convaincre, mais même échanger des invectives peut être libérateur (je préfère les éclats de voix de la Troisième République à des échanges trop policés (j’allais dire châtrés) où un Premier Minoistre n’a même pas le droit de traîter le chef de l’opposition de lâche-pardonnez-moi d’avoir obliqué vers un autre fil !). Ma curiosité malsaine fait que j’aimerais entrevoir, ne serait-ce qu’une seconde, à quoi ressemblerait un duel comme à la grande époque entre Danny et Kesed, par exemple. Mais revenons au sujet : le fond du problème ne serait-il pas plutôt la double-nationalité assumée, puisque confirmée par un service militaire, d’A.K.,lorsqu’on l’appelle à exercer des fonctions nationales particulièrement sensibles ? Nullement ses prises de position pro-israëliennes, mais le fait de porter des armes pour un autre pays (désolé, Prosope, mais je ne vous suis pas sur l’illégalité de l’occupation des territoires).En corollaire, la tendance qu’ont un certain nombre d’hommes politiques à nommer à des postes sensibles, sans concertation, des individus aux qualifications discutables, simplement pour des raisons médiatiques. Je range A.K. dans cette catégorie, mais je trouve tout aussi discutable la nomination par Villepin au conseil de l’intégration d’un écrivain qui compare ouvertement Napoléon à Hitler. Pour finir, j’avais parlé de la tragédie cornélienne posée par ces enfants sans-papiers : aucun état ne peut ouvrir les frontières, ni régulariser massivement (ou bien, comme le dit Serge, il faut avoir le courage de réclamer la disparition de toutes les frontières, où qu’elles soient dans le monde), mais aucun être humain sensible ne peut accepter qu’on renvoie dans son pays d’origine le petit camarade de classe de ses enfants, même si toute comparaison avec les rafles d’enfants juifs pendant la guerre est ridicule.


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