Je propose encore mieux : une taxe élevée, de l’ordre de 10€ par mois, pour les internautes qui souhaitent accéder aux sites de téléchargement payant sur Internet et qui permet aux FAI de filtrer l’accès aux sites payants de téléchargement dûment répertoriés.
Ainsi les autres internautes n’ont accès qu’à une partie limitée d’Internet, celle où tout contenu est gratuit et libre de droits. Bien sûr, un site internet qui proposerait du téléchargement direct d’oeuvres non libres de droits pourrait être mis à l’amende et serait immédiatement filtré par les FAI.
Par contre le P2P peut parfaitement continuer dans cet Internet Libre sans aucun contrôle. Après tout, publier sur un site internet commun (ex : site de Kazaa) une liste des musiques que l’on aime et votre propre adresse ip, c’est le droit de chacun. Ensuite, les échanges entre particuliers concernent uniquement le droit à la copie privée. Cependant, je concède que les particuliers, dans ce cas, doivent s’identifier clairement afin de ne pas être considéré comme un serveur informatique, i.e. un site web (qui tomberait alors sous le coup de la loi).
Voilà une façon d’appliquer DADVSI en satisfaisant les internautes au détriment des maisons d’édition, et en protégeant à la fois le droit d’auteur, le droit aux mécanismes de protection des oeuvres numériques et le droit à la copie privée. Je suis sûr que Mr DW abondera dans mon sens, à moins bien sûr qu’il ne préfère des interprétations plus liberticides.