J’aime beaucoup la première partie de votre message
Mais après, ça se corse :
« Sauf que bien sûr, il se trouve toutes sortes de pisse-vinaigres rétrogrades pour s’accrocher à des vieilles lunes et refuser ce que le présent nous offre. »
Je vais essayer de traduire votre prose : les ... rétrogrades sont ceux qui tiennent à leur culture. Les vieilles lunes... c’est les cultures et les langues ?
« Est-ce donc si difficile à admettre que l’adoption de l’anglais est un maigre prix à payer en contrepartie de promesses immenses pour l’humanité ? »
Vous espérez une médaille du British Council ? N’y comptez pas... personne ne tient les collabos dans la haute estime. Vou vous rappelez ce pasage intéressant dans « Monsieur Batignolles » ?
Evidemment, chacun sa notion d’un maigre prix. Vous êtes manifestement prêt à cracher sur votre langue, mais, aussi bizarre que ça puisse paraître, la majorité écrasante des êtres humains tiennent à leurs langues... L’anglais s’impose depuis longtemps, avec de gros moyens, sans réussir à devenir la deuxième langue de tous. Donc, il ne convient pas pour pallier au Babel planétaire.
Je crois que vous aurez de gros problèmes pour convaincre les gens (plus de 90% de la planète) que leurs langues ne valent rien et qu’il faut passer tous à l’anglais, drapeau dans les bras et tambour sur le cou. La nature humaine est ainsi
Et avec tout ça, vous ne répondez pas aux questions :
- pourquoi l’anglais et pas une autre langue ?
- vote niveau d’anglais est-il celui d’un natif ?
- êtes-vus capable de lire Shakespeare en VO sans dictionnaire et déchiffrer les méandres juridiques d’un contrar rédigé en anglais ?