Je trouve interessant de voir que s’il est totalement louable de redistribuer le fric que tu pourras pas depenser il est ridicule de poser ce fait comme un modele. Pour un Billou qui rend a la communaute ce qu’il lui a pris pour LUI (parce que Microsoft il est pas mechant a cause de Media player en vente liee, il est mechant pour ses methodes mafieuses, pour avoir limite l’innovation avec son pote IBM en nous sortant des innovations au compte goute pour faire peter le profit, pour faire des produits defective by design, avec des dates de peremption, pour creer et rependre des virus por qu’on achete la nouvelle version mon zob XP+ de Windows et ses anti virus a prix d’or), donc pour un Billou combien ne rendront pas ce qu’ils ont pris pour EUX ?
Microsoft est a present hyper installee pour des decennies (sauf si...), et la pompe a fric suce plus que jamais.
Maintenant il faut faire attention a la charite d’Etat, qui souvent se fait a fonds perdus, sans efficacite et pour aider les cabinets des copains qu’on envoit comme experts (CF : les dessous de l’aide technique a la Russie, article sur www.Diploweb.jesaisplus). Et ca on a les gauchistes caviar qui sont passes maitres en la matiere. En tout cas ils ont parfaitement retenu la lecon des coco (rompus) dans l’art du « donne ton bien, je garde le mien ».
Et puis la charite d’Etat efface le lien personnel, et cree le sentiment d’un droit acquis sans sentiment de responsabilite reciproque : que tes parents se saignent pour tes etudes (ou bourse au merite d’une fondation privee) ou tu aies une bourse d’Etat automatique, tu vas pas te sentir oblige de passer tes annees de la meme maniere. Mais ce lien personnel devient vite un droit de regard, et un moyen de coercition sur l’aide. Enfin s’attaquer a l’assistance par l’Etat est aussi l’aubaine pour qui veut s’affranchir de celui ci, et de son Droit.
En conclusion rien n’est si evident. Il faut donc trouver un equilibre entre ces deux volets de la solidarite. Surement que l’objet de l’aide sera determinant (selon le message a faire passer, par exemple pour l’education). J’ai trouve cet article interessant parce qu’il releve plus le changement de paradigme que la critique facile et bornee qu’on pourrait lire dans l’Huma, et que dans les louanges interessees de The Economist.