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« Lorsque je parle de Victor Hugo, je dis que de nos jours, il ne serait certainement plus l’idole qu’il parait avoir été. »
Très probable. Et Gina Lollobrigida ne hanterait pas autant les esprits masculins, vu l’idéal décharné d’aujourd’hui )
« Et si ses oeuvres ne sont pas impénétrables, il faut quand même une »sacrée machette« pour y entrer. »
Chuis vachement flattée... donc, j’appartiens à une élite, bien que le français n’est pas ma langue maternelle et que j’ai commencé à le parler correctement vers l’âge de 32 ans Je n’éprouve pas de difficultés si grandes en lisant Victor Hugo, même si je ne lis pas « entre les lignes ».
« La culture n’est d’ailleurs pas seulement une question de littérature ou de langue. »
Ceci est indiscutable.
« Celui des populations que vous citez, même non colonisées, l’aurait été aussi. »
Sans doute. Mais vous ne pouvez pas nier, que sans l’extermination systématique des tribus indiens d’Amérique, la culture de ce continent ne serait pas dominée par la culture anglo-saxonne.
« Votre argument me fait penser à certains romans de science-fiction dans lesquels des personnages remontent le temps pour changer le présent. »
Histoire parallèle, uchronie, patrouille de temps ? )) J’avoue que j’ai un faible pour ce genre, sans aller jusqu’à la confusion avec la réalité.
« Les écosystèmes ne sont équilibrés qu’à un certain moment, un instant »T« . Eux aussi évoluent. »
Il s’agit d’un équilibre dynamique et non statique, évidemment. Mais un développement normal est une chose, et une catastrophe écologique en est une autre.
« De la même manière, notre futur sera différent suivant que l’esperanto devienne ou non LA langue internationale. »
Langue internationale, il l’est déjà. Reste à savoir, si l’humanité persistera dans son approche masochiste dans la question linguistique, ou si elle optera pour une solution accessible et démocratique. Et comme cette humanité n’a pas fait que des bêtises, je garde l’espoir
« Pour revenir aux bretonnistes, ils ne veulent pas rajouter une fleur, ils veulent supprimer, dans leur Bretagne, celles qui ne sont par »noir et blanc« ! »
Ils cassent la figure à tous ceux qui ne parlent pas breton ?
« Et si Diwan n’est pas obligatoire »
Donc, pas de coércition. Là, c’est vous qui tombez dans les « si »
« Mais, vu leur influence au sein des formations politiques, il ne m’étonnerait pas que dans une dizaine d’années, ils n’imposent pas la présence d’écoles Diwan un peu partout, même dans les régions de leur Bretagne où le breton n’a pas été parlé, sauf par l’élite envahisseuse. »
Je ne peux pas en juger, j’ai visité la Bretagne une seule fois et briévement. Les régionalistes que je connais n’ont pas l’air d’être aussi intégristes Mais je trouve bien plus scandaleux, que certaines mairies installent une permanence en anglais, parce que ces chers Britanniques installés en France ne daignent pas apprendre la langue de leur pays de résidence...