LE HAMAS C EST LA DEMOCRATIE EGLISES ATTAQUEES .POUR PSYCHO .NAIF ?.hihihihiiiiiiiiiiiiiiLes chrétiens ne sont pas les seuls à souffrir de l’enfermement et du chômage dans les Territoires palestiniens, mais ils partent pourtant en plus grand nombre que les musulmans. « Les chrétiens forment la bourgeoisie de la société palestinienne. La situation économique et politique touche davantage cette bourgeoisie, la classe moyenne, que les catégories plus riches ou plus pauvres, observe le père Jamal Khader, responsable du département d’études religieuses de l’université de Bethléem. Sans compter que dans chaque famille, il y a des membres qui vivent à l’étranger, en Europe ou en Amérique. Cela facilite l’émigration des chrétiens ». Comme la plupart des Palestiniens chrétiens, le père Jamal Khader répugne à s’exprimer sur les tensions avec la communauté musulmane. « Il n’y a pas de persécution contre les chrétiens. Ils ne souffrent pas en tant que chrétiens, mais en tant que Palestiniens. Le problème, en un mot, c’est l’occupation ».
Les raisons économiques ne sont, toutefois, pas les seules à pousser les chrétiens au départ. Les tensions religieuses existent bel et bien. Pendant l’affaire des caricatures de Mahomet, en février 2006, des églises ont été prises pour cible à Gaza et en Cisjordanie. Dans un magasin d’alcool, prés de l’Eglise de la Nativité, trois hommes d’âge mûr confient sans retenue leur rancœur à l’encontre de l’islamisation de la société palestinienne. « Les filles sont toutes voilées. Quand elles sortent dans la rue, nos filles se font traiter comme des prostituées », lance l’un deux qui dit avoir un fils à Chicago et un autre en instance de départ.
Depuis le début de la seconde Intifada, entre cinq cent et six cent familles chrétiennes ont quitté Bethléem. Si la situation dans les Territoires palestiniens continue de se détériorer, d’autres pourraient prendre le chemin du départ, rendant toujours un peu plus incertain l’avenir des chrétiens de Terre sainte.