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Commentaire de

sur Nicolas Sarkozy : le retour du déterminisme génétique


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(---.---.152.190) 10 avril 2007 13:44

"Grace à Sarkozy, Le Pen va rentrer d’un seul bond dans le rang des politiques modérés. Juste retour des choses. A présent l’extrème droite est dignement représentée par l’UMP.

Et les citoyens francophiles et patriotes mais néanmoins modérés se retrouveront normalement le 22 avril à soutenir JMLP."

Exactement ! Et c’est bien pour cela qu’un second tour Le Pen - Sarkozy serait beaucoup, beaucoup plus ouvert qu’on ne le pense. Sarkozy me semble être au bord de la « rupture ». Imaginons un face-à-face Le Pen - Sarkozy. Gageons que Le Pen travaillerait Sarkozy au corps pour le faire craquer, et je suis sûr, vu l’état psychologique actuel du candidat de l’UMP, que cette éventualité est tout à fait possible. Si les scènes rapportées par beaucoup (je pense en particulier à Azouz Beggag) sont exactes, à savoir qu’en privé Sarkozy est capable de grandes colères (« Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule (...), salaud ! Connard » (...) « J’en ai rien à foutre de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à l’AFP pour t’excuser, sinon je te casse la gueule » aurait-il dit à Azouz Begag si on en croit celui-ci ; paroles peut-être exagérées et grossies, mais s’il y avait un fond de vérité ?!!!), si donc Sarkozy est capable de s’emporter de la sorte en privé, pourquoi ne pourrait-il pas le faire en public aussi. Je répète qu’il me paraît très fragile aujourd’hui et proche de la rupture. La moindre contrariété semble l’atteindre à présent et le pousser hors de lui. Imaginons un face-à-face Le Pen - Sarkozy au cours duquel, craquant, Sarkozy s’adresserait de la sorte à Le Pen, devant la France entière...

Eh bien on verrait quelques jours après les gauchistes voter Le Pen !

Et inutile de me rétorquer qu’en cas de second tour Le Pen - Sarkozy il n’y aurait pas de face-à-face entre les deux hommes. Sarkozy est beaucoup trop sûr de lui, beaucoup trop, pour décliner ce face-à-face. Et ceci le perdra.


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