Je suis anti-cigarette (comme décrit plus haut) mais pas anti-fumeur :
La libertés des uns s’arrête là où commencent celle des autres.
C’est à dire :
Si je rale car quelqu’un fume et que je reçois un peu (tout est relatif) de fumée alors pourquoi ne pas râler :
- contre les pots d’échappement et le bruit des voitures
- contre le bruit des gamins
- contre mes voisins qui écoutent la télé trop fort
- contre la police qui fait sonné sa sirène à 2h du mat.
- contre les jeunes qui trainent dans le parc sans rien faire.
- etc
Bref, on devient vite un grincheux qui n’accepte plus beaucoup « les autres ».
Il y’a donc une limite, je suis le premier à dire que la fumée peut-être vraiment génante (la cigarette de mes amis dans les bars me pique le nez et me fait toussé mais je fais avec). Il ne faut pas être intégriste, la plupart des fumeurs ne nous jettent pas leur fumé à la gueule (j’admet que dans les bars c’est vrai que c’est bien désagréable).
Je pense aussi que limité l’utilisation des cigarettes dans les lieux publics c’est un peu comme ne pas fumée de join ou ne pas boire de bière dans les lieux publiques : la cigarette ne doit pas être banalisé où vue par les plus jeunes comme quelquechose de « normal ». Le problème de la cigarette est bien sa dépendance, on y est soumis, pour celà elle doit être combattu et même interdite. Par contre la cigarette sans ses agents de saveurs, moins bonnes, moins euphoriques, moins relaxante mais aussi moins toxiques, plus naturelles et causant beaucoup moins de dépendance (physique et psychologique) ne doit pas être interdite. Ca peut alors devenir alors comme le joint ou l’alcool ou le cigare, un moment unique de la journée ou de la semaine où l’on prend du plaisir (mais pas une soumission).
Bref, la cigarette est une drogue artificielle à laquelle on est soumis car le produit est rendu volontairement dépendant. Un peu comme l’héroïne ou le crack en quelquesorte... Le fumeur n’est qu’une victime convaincue, on ne doit surtout pas le diabolisé.