Wang je t’adore !
Moi non plus je ne suis ni universitaire ni retraité, mais jeune étudiant, et je fais effectivement le constat d’injustice de la domination écrasante de l’anglais dans le domaine international.
Et, comme je ne vois aucune raison de m’y résigner, pas plus qu’on ne se résigne à des réalités inacceptables comme les accidents de la route ou les guerres en Europe (auxquelles on a aujourd’hui mis fin, ce qui était une utopie !), je cherche des solutions, et l’Espéranto est peut-être la meilleure d’entre elles, parce qu’il faut une langue commune et que cette langue doit être neutre pour ne pas avantager certaines nations.
Je ne suis pas masochiste, je refuse de jouer le jeu de la servitude volontaire : pourquoi nous devrions apprendre la langue des Anglo-saxons sans que l’inverse soit vrai ? Pourquoi accepter d’être pénalisés dès le départ et par naissance ? Pourquoi tous ces efforts pour que 94% de la planète (dont nous) soit composée de nations de seconde zone ?
Les Anglo-saxons (et c’est malgré beaucoup d’entre eux !) sont au monde ce que les nobles étaient à l’Ancien Régime en France : des privilégiés peu nombreux, qui se maintiennent grâce à une domination des esprits et à une rente de situation (et donc à l’argent), voire aussi grâce à la force militaire.
On n’a pas attendu que les nobles soient d’accord, ou le proposent, pour leur retirer leurs privilèges et imposer l’égalité citoyenne, et il y avait pourtant des nobles très charmants et intelligents, comme chez les Anglais ou Américains. Simplement, ce n’est pas le problème.
Le monde est un village dit-on. Oui, avec ses petits chefs injustement supérieurs, comme dans les sociétés primitives de jadis ! Alors on recommence au début, c’est ça ? Modernité ou régression cyclique ?