« D’autre part, si jamais l’esperanto a des qualités propres qui le rendent plus aptes qu’une langue naturelle à assurer la communication entre les hommes, force nous est de constater qu’en 120 ans, ces qualités ne lui ont pas permis de percer. »
Ce qui revient à dire que les régimes d’Hitler, Staline et Cie et une multitude d’autres facteurs n’ont compté pour rien. Umberto Eco, qui a étudié la question sous tous les angles, en est arrivé à la conclusion que les obstacles à l’espéranto n’ont jamais été linguistiques mais politiques. Mais la politique, ça évolue et il y a souvent des choses inattendues. Le rapport Grin constitue une avancée en politique linguistique.
Ce sont des gens de « formation scientifique » (ha ! ha ! ha !...) qui ont péremptoirement déclaré : « »La construction des Chemins de Fer serait un crime contre la santé publique, car une locomotive si rapide provoquerait chez les voyageurs un ébranlement du cerveau et, chez les riverains, des accès de vertige". Et il existe bien d’autres cas, sans doute même plus amusants.
Je connais des gens de « formation scientifique » qui ont comme un « ébranlement du cerveau » !
Comme si les membres de l’Académie Internationale des Sciences de San Marino, dont la principale langue de travail est l’espéranto, et qui a un prix Nobel en son sein — le prof. Reinhard Selten — n’avaient pas, eux-aussi, une « formation scientifique » : http://www.ais-sanmarino.org/
!!!