• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de axion

sur La divulgation des archives du CNES sur les ovnis ne serait-elle pas un trompe l'œil ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

axion (---.---.174.250) 11 avril 2007 22:27

Pour rebondir sur le sujet présenté par l’article, il convient de faire deux remarques de fond :

1) La première, venant de nos observables : Les phénomènes ovnis sont une sous-classe indissociable des phenomènes « inexpliqués » interprétés, probablement à tort comme des ovnis. La variabilité des phenomènes semble irreductible à une seule interprétation.

2) La deuxième, découlant en partie de la première : Les phénomènes de type ovnis sont, par nature, non reproductibles. S’ils l’étaient, ils auraient déjà été étudié, et probablement compris (ou interprétés). Il est donc logique de penser que la méthode scientifique est impuissante à leur étude, car, par essence, la méthode scientifique est une méthode qui fonctionne sur les evenements observables reproductibles. Autrement dit, les scientifiques sont formés pour penser que tout ce qui n’est pas reproductible, n’existe pas. Une mesure au résultat improbable est aussitôt attribuée à une erreur expérimentale, et si elle n’est pas reproductible, ne sera jamais étudié. Les ovnis font parti des evenements non reprudctibles, donc non etudiables par la methode scientifique. Ainsi, le plus puissant instrument de compréhension aujourd’hui à disposition de l’humanité se révèle ino^pérant. Facheux.

Que reste-t-il ?

Il faut se tourner vers la zététique, par exemple. Ou, plus généralement, avoir une approche davantage epistémologique sur ces phenomènes, eventuellement avec adjonction d’ontologie analytique. Des « approches globales » comme des études statistiques devarient nous permettre d’avoir des informations précieuses, comme apr exemple : savoir s’il existe un biais entre le nombre de phenomènes mal interprétés (issus de délires) et le nombre de phenomènes observés.

Les méthodes pour avoir de l’information pertinente sur ces phenomènes ne manquent pas. Mais il faut faire des études, des modèles, valider les modèles, et les appliquer. Cela demande des années, et pas mal d’argent.

L’approche purement physico-chimique ne nous apportera pas grand chose. Eventuellement, une approche triz pour avoir une certaine exhaustivité (mais qui ne sera pas capable, par essence, d’imaginer les concepts inconnus de la science d’aujourd’hui).

Axion.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès