Mais qu’importe ceux qui sont derrière. Les invités ne sont pas obligés de venir y participer s’ils estiment que l’organisation n’est pas partial. Seulement dans le cas présent, on peut légitimant penser que les efforts ont été portés pour que ce debat (qui sera certainement le seul) soit le plus pluraliste possible.
Ce que vous ne comprenez pas c’est qu’il ne s’agit pas de fair un pied de nez au CSA mais de passez outre les contraintes justifiées que ce dernier fixe pour la télé et la radio. Justifiées car la télé et la radio sont des médias à « espaces limités » et que donc pour respecter le pluralisme on est obligé de fixer ce genre de règles mais ce n’est pas le cas pour internet car internet est un espace illimité (reproche-t-on à tel ou tel parti d’avoir créé trop de site de soutient ?). Quiconque souhaitant l’organisation d’un débat peut s’atteler à cette tâche. S’il n’arrive pas à concrétiser l’essai c’est que son action n’aura pas été assez fédératrice et donc non-représentative. Si vous n’êtes pas content de la formule actuelle libre à vous d’organiser le votre selon vos critères.
Le débat présent n’est pas un débat « officiel » et s’il est perçu comme tel c’est parce que les conditions (notamment de timing) ont fait que tous les acteurs ont dû se regrouper et mobiliser un maximum autour d’un noyau dur (mais large tout de même). Ce qui lui donne cette allure de débat unique et officiel pourtant yen a déjà eu d’autre entre Bové, Voynet, Lepage sur l’EPR notamment. Si un organisme souhaite organiser un débat seulement entre Royal et Sarko, que ces deux acceptent, est-ce moins juste ? Non. Libre à chacun de mener de telles initiatives et aux recepteurs (télé, citoyens ect...) de juger de la pertinence et de « l’impartialité » de celle-ci.
La tenue de ce débat ne monopolise en rien l’antenne en défaveur d’un autre puisqu’internet n’est pas pourvu d’antenne et n’est pas monopolisable. Votre argumentation ne prend pas en compte la nature même d’internet qui est est bien différente de celle des médias classiques.
Que vous appréciez ou non cette initiative dépend de votre jugement mais ne persistez pas dans ce dernier qui n’est représentatif que de vous et laissez les autres jugez aussi par eux-même. S’ils jugent cette initiative malsaine ou autre, alors ils n’en tiendront pas rigueur. Ayez confiance dans l’esprit de réflexion de chacun.