Au secours ! Lisez avant de renvoyer la balle. Vous m’obligez à me citer moi-même : « Tout d’abord, ce que que l’on demande, c’est un système qui interdit la triche, même si personne ne demande à vérifier. »
Secundo, qu’est-ce qui me prouve que le logiciel qui étudie la réclamation est plus sûr que celui qui a triché au moment du vote ?
Tertio, vous êtes toujours à côté de ma plaque parce que que vous ne répondez pas au point le plus important du cahier des charges : il faut un système auquel les gens font confiance. Et les gens n’ont aucune raison d’avoir confiance en un ordinateur. Car ils lisent les journaux, ils ont même souvent un ordinateur au boulot et/ou à la maison et ils savent donc que des millions de PC sont visités, trafiqués, spamés, espionnés, infestés de virus, et que l’industrie est incapable de régler tous ces problèmes.
Vous répondez en vous prenant pour un spécialiste de la sécurité informatique, c’est à dire en faisant comme ces boites qui fabriquent les machines à voter actuelles. Comment allez-vous rassurer le citoyen ? Votre texte est parfaitement incompréhensible par les gens concernés. Alors que le code électoral, version papier (avant 1969), est parfaitement lisible par tous.
Votre attitude me confirme dans mon point de vue central sur le sujet : il faut n’avoir rien compris à la démocratie pour croire que l’on peut remplacer l’urne transparente par une boîte noire. Si vous êtiez informaticien, vous sauriez que la première chose à faire avant d’informatiser c’est de lire le cahier des charges. Ce cahier des charges, il dit que le peuple vote, sous le contrôle du peuple, que le peuple dépouille, compte les voix et promulgue les résultats. Et le peuple, il n’est pas informaticien.