Ne nous mentons pas, la catastrophe attendue doit être interprétée comme une chance et une opportunité, et non comme une nouvelle occasion de mortification déontologique à tour de colonne, des journaux aux troquets, accusant encore et toujours ce satané peuple stupide et raciste qui ne comprend rien à rien....
Prennons ce qui va arriver pour une chance. la gauche atomisée, la droite « décomplexée ». La gauche n’a dirigé le pays que sur un malentendu nommé Mitterand, avant et depuis, rien, le désert, pire que le désert, le vide, vide idéologique autant que dogmatique. Après l’explostion du PS, et de ses myriades de satelites d’extreme gauche comme autant de mouches à merde, parions sur la reformation d’un mouvement réellement réformateur et moderne, parions sur l’émergence de nouvelles lignes de force qui n’excluent ni les militants en les arceboutant ace à l’électeur (syndrome Roral), ni les idéaux passés ( syndrome de la synthèse), parions, comme l’écrivaient Sorel ou Jouffroy, qu’une droite enfin « décomplexée » et souveraine fasse naturellement jaillir de l’aridité protestatrice une foule de courants, d’idées et de mouvements profondément modernes et révolutionnaires. Le niveau d’un combat se juge à la force de l’adversaire. la droite molle à tuée la gauche forte. Etouffée par collusion.
Ce n’est pas, ce n’est plus, du coté du Ps qu’il faux attendre quelque chose, laissons mourir de sa belle mort le PC et l’autre épouvantail Laguiller. Demain, sur les ruines d’un feu que ces incompétents auront allumé et nourri plus de trente ans, une nouvelle ère d’engagement, de conviction et de combat peut s’engager. C’est la politique de la terre brulée qu’il convient d’encourager aujourd’hui, pour qu’enfin, après la combustion paroxystique d’un système condamné, naissent les raisons d’espérer en demain ; aussi, votons tous Le Pen.