Je n’ai pas de connaissance médicale, mais je serais très étonnée d’une preuve de contagion. Que certains reviennent malades, c’est quasi normal : on est piqué là-bas et les vacances sont courtes, donc on se retrouve malade en métropole. Mais la contagion... non, je n’en suis pas persuadée.
Vous êtes docteur et paraissez connaître les maladies comme les populations. Il est vrai que les subventions sont facilement demandées.
Un anti-moustique sérieux (pas les petites bombinettes) et pas trop toxique pour l’homme et son environnement (serpentins efficaces mais parait-il nocifs) serait sans doute relativement moins onéreux que l’intervention de l’armée, et si bien distribué durant les périodes de « pointe » climatiques beaucoup plus efficace.
Non, pas « perdu faute d’être reconnu officiellement » : simplement, les enfants des grandes personnes, 60 ans et plus, n’ont pas accordé d’importance à ce savoir. Beaucoup de ces enfants constituent maintenant la partie active (familiale, professionnelle) de la population, ils savent que ces médicaments existent, mais ne peuvent les identifier et bien sûr les utiliser.
Exemple : un homme a eu neuf enfants (dont mon mari), seule l’une de ses deux filles (décédée aujourd’hui) connaissait les plantes, arbres, herbes et la façon de les utiliser.
Cette population habite souvent loin des grandes villes (à l’échelle des îles) et devrait par conséquent être sensibilisée à ces modes de soins, complémentaires des soins hospitaliers, et réellement efficaces.