Bonjour Marina, en arrière-plan de ces éléments de conclusion ma lecture très attentive du livre d’Hugues Lagrange, Le déni des cultures. Citons par ex. ce passage de la page 17 : « Obligés de donner des gages à une opinion publique inquiète, [les pouvoirs publics] oscillent entre l’affirmation d’une indifférence de principe à la confession, à la couleur de peau et à la culture d’origine, et des actions ostentatoires pour refouler les « nouveaux barbares » venus du Sud. […] On a ainsi glissé du respect des consciences individuelles et des préférences privées à la dissimulation des faits sociaux. »
@ Adeline - et bien voici un commentaire ! L’article a été sollicité par l’équipe d’Agoravox pour être partagé ici. Quant à ma participation au fil, elle est limitée du fait de mes engagements professionnels actuels.
@ Antoine - si l’objectif est de « provoquer » au sens d’une prise de conscience et d’une nécessaire réflexion sur les failles et carences françaises en matière de gestion de la diversité, alors pourquoi pas « provocateur » ? Ceci dit, les sources sont indiquées et je m’en tiens essentiellement à une traduction en limitant volontairement les commentaires. Si vous faites un tour sur mon site, vous noterez que le souci permanent de mes analyses est de parvenir à une meilleure compréhension des autres cultures, notamment dans le cadre professionnel.
@ Philou deux remarques :
- Le Monde du 1er décembre a en effet (seulement) évoqué ce câble en évoquant "l’oeil
attentif« des USA sur les minorités, or il s’agit bien plutôt d’une
»main active". Etrange pudeur...
- La « récupération » de cet article par le site de Soral n’est pas de mon fait et je ne la cautionne pas. Il se trouve que dès qu’il est question des Américains en France et des minorités, les grilles de lecture extrêmistes se multiplient et l’idéologie laisse malheureusement place à l’analyse...
Bonjour, vous faites bien de rappeler en effet les conclusions du précédent article qui entre en résonance avec le vôtre (que je découvre à l’instant). Il faudrait coupler les deux éléments de conclusion, d’une part sur les risques encourus par la société française du fait de ces actions d’influence, d’autre part sur notre part de responsabilité : car si les Américains déploient ces actions-là ici, c’est qu’ils le peuvent. Autrement dit, on subit les actions d’influence qu’on mérite... Ils ne le pourraient pas s’il n’y avait pas ces béances françaises.