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Lourbet

Lourbet

Je suis écrivain, traducteur, rewriter, et, à l'heure actuelle, "retraité" avec une fort maigre pension. Par chance, je possède une grande et belle maison en Ariège, dix pièces, près de trois hectares de bois, de futaies et d'herbages, avec une piscine. A l'âge avancé qui est le mien, je rédige à l'occasion des "articles" assez méchants sur C4N (qui, c'est connu, défraye ses collaborateurs à raison d'un euro l'article. 
Politiquement, je me situe encore plus à gauche que les plus rouges. Mais, comme je suis doué de raison, je voterai "utile" le 22 avril, c'est à dire pour le principal adversaire de Sarkozy. Du reste, si ce dernier était réélu, je vendrais ma maison, mes meubles, mes livres et j'irai m'installer le diable sait où, avec ma femme, mon chien et la mémoire de mes ordinateurs (clés U, cartes etc...) 
N'ayant pas coutume de me faire tirer le portrait, je vais tâcher de me photographier moi-même et livrerai ici le résultat !
FL

Tableau de bord

  • Premier article le 14/04/2012
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Ses articles classés par : nombre de réactions






Derniers commentaires



  • Lourbet Lourbet 2 mai 2012 18:07

    C’est un point de vue. Vous me permettrez de ne pas le partager. En admettant que votre suffrage emporte la décision - après tout, pourquoi pas -, votre président réélu aurait toute latitude de modifier la constitution. S’il a une assemblée à sa botte, ce serait facile. D’autres ont pratiqué ce sport avant lui, notamment, en France, Louis-Napoléon Bonaparte, d’abord président pour un mandat d’une certaine durée, puis président à vie, puis empereur. 


    Par ailleurs, la France n’a pas de dettes particulières. Ce qu’on nomme « la dette » est en réalité le fait des banques qui se sont attribué le privilège régalien d’émission de monnaie (voir la crise des subprimes aux Etats-Unis, c’est le même système). La solution, car il y en a une, a déjà été appliquée par l’Argentine, le Brésil, le Vénézuéla, l’Islande. On refuse d’honorer la dette, au motif que c’est du vol pur et simple. Du reste, il y a fort à parier que la Grèce et l’Espagne vont suivre, d’une manière ou d’une autre, le modèle Islandais. 

    Dès lors, si M. Hollane est élu (avec, bien sûr, le soutien de la gauche la plus radicale, de Mme Arthaud à M. Mélanchon, en passant par M. Poutou et Mme Joly), les banquiers devront rendre gorge, se soumettre ou se démettre. Et on pourra peut-être ressusciter la Banque de France, en lui rendant son privilège régalien d’émission de la monnaie. 

    Je n’espère pas vous convaincre, mais je connais trop l’histoire du National Socalisme allemande (je suis né l’année même de l’arrivée d’Hitler au pouvoir). Le tout puissant banquier et ministre des finances du 3ème Reich, Herr Doktor Schacht, inculpé avec les autres accusés du procès de Nüremberg, a été ACQUITTÉ ! Pourtant, sans lui, et ses combinaisons financières, le chancelier Hitler n’aurait jamais pu mettre le monde en danger.

    Vous en ferez ce que vous voudrez....

    François Lourbet


  • Lourbet Lourbet 25 avril 2012 16:09

    Dans ma réaction précédente, il manque malheuresement un petit bout de phrase. Quand j’ai écrit « candidature », j’ai omis d’ajouter « Balladur en 1995 ». Je sais bien que cela allait de soi, mais l’un de mes maîtres à penser, le regretté Pierre Desproges se méfiait, je cite, « des cons et des mal comprenants », certainement absents ici. Mais prudence est mère de la sûreté, comme disait ma grand-mère maternelle qui avait au moins deux points communs avec le futur ex-président : elle était, au moins partiellement, juive et hongroise. Mais, elle, jamais, n’aurait fait la moindre risette à Mme Le Pen non plus qu’à ses électeurs qui sont, comme le note Siné, sur son site, des voyous nazis, nostalgiques de tout ce qu’il y a eu de plus honteux dans l’histoire de la France.


    Quand le candidat de l’UMP (Union des Misérables Pourris) déclare, même s’il le nie quelques heures plus tard, que « Mme Le Pen est compatible avec la Répiblique », je pense que, ce disant, il insulte à la fois la République et Mme Le Pen, sauf à penser ou à croire que le Troisième Reich, l’Italie de Mussolini (officiellement un royaume), ou le Japon de Tojo (officiellement un empire) étaient, sinon des républiques, au moins des « démocraties ».

    Mes oignons m’attendent. Et mon épouse attend son confit d’oignons. A plus tard, Mesdames, Messieurs.

    FL 


  • Lourbet Lourbet 25 avril 2012 15:56

    Si, comme je l’espère, et, avec moi, quasiment les trois quarts des Français qui sont allés voter, M. Sarkozy est renvoyé de l’Elysée, croire qu’il ne sera pas poursuivi pour tout ce qu’il a fait depuis dix ans (ce qui s’est passé à l’époque de la candidature est sans doute prescrit, sauf s’il existe par la suite des actions qui constitueraient ce qu’on nomme, en droit, le délit continu) relève, comme dit mon contradicteur, du « pays de Oui-Oui » (qu’il semble confondre avec les Béni Oui-Oui qui entourent le candidat encore président).


    En fait, un nombre considérable de procédures avancent pas à pas dans l’ombre et le secret des cabinets des juges d’instruction. Que mon contradicteur se souvienne que M. Sarkozy voulait, il y a peu, supprimer les juges d’instruction. Même la très sage APM que nul ne peut soupçonner de gaucho-bolchevisme a expliqué, magistralement, à quel point les « réformes » lancées, ou voulues par Nicolas Sarkozy, violaient l’esprit et la lettre du droit. Encore une catégorie socio-professionnelle qui ne votera pas pour lui le 6 mai. 

    A écouter et à lire les propos de François Hollande, j’ai cru comprendre qu’il envisageait de revoir le statut du ministère public en faisant enfin des procureurs et de leurs substituts autre chose que de simples porte-cotos du pouvoir politique. A noter que M. de Montgolfier, pour ne citer que lui, a montré l’exemple, en prenant d’ailleurs d’énormes risques pour sa « carrière ». 

    Avec Hollande, il est probable que la magistrature debout cessera d’être couchée, position que lui impose son absence d’indépendance vis à vis des politiques au pouvoir. Et, dans ce cas, M. Sarkozy ferait bien de profiter des quelques jours de liberté dont il jouira avant de rendre les clés à son successeur pour organiser son repli vers un quelconque paradis fiscal, de surcroît sans convention d’extradition avec la France. Qu’on se souvienne de l’exemple péruvien : Fujimori a échappé des années durant à ses juges, mais, finalement, la Justice péruvienne l’a rattrapé. Même sa nationalité japonaise n l’a pas sauvé. 

    Je retourne éplucher mes oignons...

    FL 


  • Lourbet Lourbet 20 avril 2012 13:43

    Je ne me souvenais pas d’avoir envoyé, dès 2005, ce texte à Agoravox. Je note, toutefois, que dès juin de cette année-là, je conchiais déjà M. Sarkozy qui n’était pas encore président de la République mais faisait tout pour l’être. Je crois que je vais reproduire ce texte ailleurs, notamment sur C4N, Youtube etc, et, bien entendu, dans le livre que je prépare mais qui ne pourra paraître qu’après l’éventuelle défaite de l’individu dont je viens de parler. S’il était, hélas, réélu, je quitterais tout pour m’en aller crever dans un coin pas encore encombré d’abominables crapules. Je viens à l’instant d’entendre (ce 20 avril 2012, vers 12 heures 30, sur les ondes de France Musique, que, désormais, les retraités espagnols devront désormais payer 10% de leurs factures de santé - avec, toutefois - un plafond (pour l’instant) de 18 € mensuels. J’espère et souhaite que nos voisins transpyrénéens continuent à descendre dans la rue et déboulonnent leurs salopards de dirigeants, venus au pouvoir dans des conditions abracadabrantes. 


    Vivement dimanche soir. Qu’on sache enfin sur quel pied danser et si l’on peut danser !!!

    François Lourbet

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