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Hôtel Social 93

Hôtel Social 93

Hôtel Social 93 est une association dont la mission est d'accueillir, héberger et insérer les populations précaires et exclues de Seine-Saint-Denis.
Hôtel Social 93 gère et anime 15 centres d'hébergement (600 places) sur le territoire de Seine-Saint-Denis, un centre d'accueil de jour, le Samusocial 93 et plusieurs dispositifs d'accompagnement vers et dans le logement.
Hôtel Social 93 compte 130 salariés et 40 bénévoles.
Hôtel Social 93 est membre du groupement ABRI

Tableau de bord

  • Premier article le 02/06/2012
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Derniers commentaires



  • Hôtel Social 93 Hôtel Social 93 8 novembre 2016 13:03

    @Ouam

    Est-il utile de démentir vos propos ? L’association Hôtel Social 93 accueille, héberge et procure un accompagnement social à des personnes en situation de précarité, quelle que soit leur situation familiale, quel que soit leur statut, et quelle que soit leur nationalité. Nous sommes donc particulièrement bien placés pour vous dire que les migrants, quoi qu’en disent certains médias, ne sont pas mieux prix en charge que les autres publics précaires. Non, ils n’ont pas plus de droits que des ressortissants français, ni sur le plan de la santé (ils ont l’AME qui donne droit à un socle, les Français bénéficient au minimum de la CMU, régime plus favorable), ni sur le plan des allocations (schématiquement : ceux qui sont demandeurs d’asile ont droit à une allocation mensuelle de subsistance dont le montant varie en fonction de la composition des ménages et dont le montant est diminué si le bénéficiaire est également hébergé, les Français bénéficient au minimum du RSA qui est plus élevé, les migrants qui ne sont pas encore demandeurs d’asile n’ont droit à rien, ceux qui sont déboutés n’ont droit à rien, ceux qui sont reconnus réfugiés ont droit aux mêmes aides que les Français). La réalité des centres d’hébergement n’est pas non plus celle que vous semblez décrire. Il n’y a pas de personnel d’entretien pour nettoyer les chambres individuelles. En revanche, on manque terriblement de centres d’hébergement, tant pour les migrants que pour les ressortissants français, les ressortissants européens, les SDF de toutes nationalités. Et tous, quel que soit leur statut, quelle que soit leur nationalité, souffrent pareillement de la faim, du froid, de l’exclusion, de la solitude, de l’indifférence.









  • Hôtel Social 93 Hôtel Social 93 11 juin 2012 11:16

    Une nouvelle réactrion qui nous est parvenue juste avant le premier tour, celle de Claude Bartolone :

    Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les délégués,

     

    Vous avez bien voulu me faire parvenir plusieurs questions relatives à l’hébergement d’urgence et aux engagements qui seraient les miens à ce sujet, si toutefois lors des prochaines élections législatives, les habitants de la 9ème circonscription de Seine-Saint-Denis devaient me renouveler leur confiance.

     

    Comme vous le savez, nous sortons d’une législature qui aura été particulièrement difficile pour les quelques 130 000 sans-abri vivant dans notre pays. Non seulement le précédent gouvernement aura pratiqué une gestion au thermomètre des places d’hébergement d’urgence, mais les moyens alloués aux associations comme les vôtres n’auront cessé de diminuer. Pour la seule région Ile-de-France, le rapport remis en janvier dernier par les députés Danièle Hoffman-Rispal et Arnaud Richard évalue à 70 000 le nombre de places manquantes, alors que par ailleurs 4000 ménages désignés prioritaires par le DALO en 2008 attendent encore leur relogement.

     

    Aussi bien comme Député de la Seine-Saint-Denis que comme Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, je peux témoigner de la difficulté croissante, pour les travailleurs sociaux, les associations et les élus de notre département, à faire face à cette situation. C’est leur détresse et celle des populations concernées qui m’ont amenées, avec d’autres élus franciliens et plusieurs associations nationales de solidarité, à m’engager pour demander le 23 juin dernier une réforme rapide de la gouvernance de l’hébergement d’urgence en Ile-de-France.

     

    Les propositions que j’avais eu l’occasion de porter alors étaient, pour mémoire :

     

    - la mise en œuvre d’une programmation des places d’hébergement et de logements accessibles aux ménages sans abri (CHU, CHRS, Maisons relais, résidences sociales), répartie de manière équilibrée sur la base du PRAHI, document programmatique élaboré par le Préfet de Région en 2010 (non mis en œuvre) qui quantifiait les besoins de création nette à 13 000 places supplémentaires. Cet effort de production sera ainsi orienté vers les territoires qui ne respectent pas les objectifs de la loi SRU (20 % de logements sociaux) et Molle (1 place d’hébergement pour 1000 habitants) ;

     

    - la régionalisation et la régulation des flux de population en grande difficulté entre les territoires par un pilotage de l’Etat sur la base d’une nouvelle gouvernance régionale des 115 et du Samu Social, associant les associations et les conseils généraux avec plusieurs objectifs ;

     

    - la facilitation de l’accès aux droits des demandeurs d’asile à travers la création de places en CADA (l’Ile de France concentre 45 % de la demande d’asile nationale et ne dispose que de 16,5 % des places d’accueil) et de 2 nouvelles plateforme de domiciliation dans l’ouest parisien ;

     

    - la suspension des expulsions locatives pour les locataires de bonne foi ayant une dette locative mais n’ayant pas de solution de relogement ;

     

    - le développement de l’intermédiation locative (« Solibail » en région, « Louez solidaire » à Paris) pour accroitre les solutions de sortie en logement des personnes hébergées à l’hôtel ;

     

    Comme vous pouvez le constater, ces propositions vont très largement dans le sens des attentes que vous exprimez dans votre courrier. Comme moi, vous êtes sensibles aux difficultés particulières que rencontre la Seine-Saint-Denis, le département le plus jeune et le plus pauvre de France, sur les questions du logement et de l’hébergement d’urgence.

     

    Dans la mesure où les habitants de la Seine-Saint-Denis m’en confient la responsabilité, ce sont ces engagements que je compte reprendre et défendre au cours de la prochaine législature.

     

    Dans l’espoir d’avoir répondu à vos questions, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les délégués, à l’expression de mes sincères salutations.

     

    Claude BARTOLONE



  • Hôtel Social 93 Hôtel Social 93 6 juin 2012 19:06

    Ainsi que nous nous y sommes engagés, nous publions les réponses reçues des candidats. Ici, celle de David Xardel, candidat Modem sur la 7ème circonscription de Seine-Saint-Denis (Montreuil) :

    J’ai reçu votre lettre concernant les problématiques, lourdes, liées au logement précaire en Seine Saint Denis

    La question du logement est pour moi une question centrale, qu’il s’agisse d’hébergement d’urgence ou de logement « durable ».

    Comme je l’indique dans ma profession de foi (site : modem-montreuil 93) ou dans mon intervention télévisée sur TVM (http://www.dailymotion.com/video/xrbzcp_legislatives-2012-david-xardel-modem_news), le logement sera une mes actions prioritaires si je suis élu.

    S’il est évident que ce sont des solutions durables qu’il faut trouver par le biais de constructions nouvelles, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif, avec notamment la réhabilitation de nombreux logements vétustes dans le département, plus d’ailleurs que par une construction massive de nouveaux ensembles, je sais que la question de l’hébergement précaire reste d’actualité et est souvent lancinante.

    Il est évident que la Seine Saint Denis doit disposer des moyens dans ce domaine correspondant à ses besoins et je m’y attacherais.

    De même, la prévention et la détection des difficultés de la manière la plus précoce me semble essentielles concernant le champ de la précarité, pour éviter justement un accroissement de cette précarité avec toutes les conséquences sociales, économiques, en termes de santé également que cela implique. A ce titre, les ressources affectées à la veille sociale me semblent donc devoir être sanctuarisées et développées dans un département toujours touché par une forte précarité.

    Si je suis élu à l’Assemblée nationale, je m’engage donc à faire en sorte que la Seine Saint Denis obtienne les moyens qui lui reviennent dans ce domaine et que les actions « pro-actives » vers les précaires soient encouragées.


    Sachez que le MODEM est porté par des valeurs humanistes et que l’assistance aux plus en difficulté fait partie intégrante de ses valeurs, et donc des miennes.


    Soyez assuré de ma considération et de mon soutien dans votre action.


    Bien cordialement,

    David XARDEL
    candidat MODEM
    7eme circonscription de Seine Saint Denis



  • Hôtel Social 93 Hôtel Social 93 26 août 2011 13:27

    Bonjour,

    Hôtel Social 93, association gestionnaire du Samusocial de Seine-Saint-Denis, précise qu’en effet le nombre des « maraudes » du Samusocial a été diminué en 2011 mais pas tout-à-fait dans les proportions annoncées par l’auteur.

    Jusque fin 2010, le Samusocial 93 faisait tourner 2 équipes chaque nuit (éventuellement complétées 2 ou 3 fois semaines d’une troisièle équipe entièrement constituées de bénévoles).

    A l’annonce, en début d’année, des restrictions budgétaires envisagées par le gouvernement sur les actions d’accueil, d’hébergement, d’insertion des personnes mal logées ou sans abri, l’association a été conduite a réduire l’une des deux maraudes à 5 jours par semaine au lieu de 7.

    Dès l’hiver 2011-2012, cette action devrait revenir à la « normale » (c’est-à-dire 2 maraudes par jour, 7 j/7) selon les discussions en cours avec les services déconcentrés de l’Etat.

    Dans un deuxième temps, nous espérons que nous obtiendrons un jour les moyens d’augmenter significativement le nombre d’équipes de maraude.

    Nous appelons en attendant tous les lecteurs d’AgoraVox de Seine-Saint-Denis qui voudraient participer activement aux maraudes bénévoles à se mettre en rapport avec nous (via notre site Internet : www.hotelsocial93.fr).

    Pour Hôtel Social 93,
    Gérard BARBIER
    Directeur Adjoint

    PS : nous ne pouvons nous empêcher de précoiser également aux lecteurs chagrins que tous les squatters récemment expulsés auraient probablement préféré verser un loyer pendant tout ce temps.



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