Un accident nucléaire sur un réacteur français aurait des conséquences très faibles sur les populations, les rejets n’aurait une conséquence environnemental et l’impact sanitaire serait nul
200 TBq de 137 Cs, c’est pas assez pour provoquer une évacuation à long terme
Quant à la dose, sans évacuation, elle a été calculée à 2 mSv pour les riverains de l’installation sans prise d’iode ni évacuation, autrement dit, presque rien (la dose moyenne en France est de 2.5 mSv/an)
@San Jose Pour les réacteur à eau (BWR et PWR) c’est la présence oui ou non de systèmes de mitigation ainsi que d’une enceinte bien dimensionnée qui va faire la différence.
En systèmes de mitigation, on a par exemple des systèmes qui vont éliminer l’hydrogène dans l’enceinte (recombineurs passifs) et éviter les explosions comme à Fukushima ou Tchernobyl, ou bien encore des lignes d’éventage pour diminuer la pression dans l’enceinte avec de puissants filtres qui vont retenir les éléments radioactifs (99% du césium et de l’iode inorganique, 90% de l’iode organique sur les filtres U5 qui équipent les réacteurs français)
Les réacteurs canadiens disposent aussi d’une aspersion passive de l’enceinte qui rabats les radionucléides (présents sous forme d’aérosols) au sol en cas d’accident
@Matlemat Le potentiel géothermique de la région est vraiment très limité
Quant au risque de fissuration de l’argilite, il est nul sur de longue période, les fissures se rebouchant d’elles même du à la ductilité de la roche et à la forte pression