Bravo Marie !!
Cela me ramène à la surface un souvenir : je travaillais dans la forêt gabonaise ; en fin de journée, après 17 heures, les bêtes se prélassaient sur les prairies, non loin de l’orée ; et quand je m’approchais d’elles pour les prendre en photo, elles allaient se mettre à l’abri dans la forêt.
Les gorilles, à l’époque étaient déjà déclarés espèce en voie d’extinction. Et mes collègues s’amusaient à les courser jusqu’à les cogner avec l’aile de leur voiture : ces grosses bêtes sont en fait très fragiles et les blessures infligées s’infectaient très vite et donc elles étaient vouées à une mort certaine... et douloureuse. A l’apéro donc qui se vantait d’avoir blessé un gorille en racontant les péripéties de la course ; et moi qui m’insurgeais contre cette pratique, ils me traitaient de femmelette.
J’apprends sans surprise que ces ours sont exploités commercialement par leur pays natal ; je suis donc heureux pour ces quelques rescapés immigrés dans nos Pyrénées. Mais j’espère que l’on sait ce qu’on fait en les installant dans nos montagnes et qu’on prend toutes les précautions nécessaires pour éviter à nos bergers des pertes excessives et à tout humain le moindre accident. J’espère et par expérience, je n’en suis pas sûr du tout...
Les responsables de cette introduction sont-ils précisément nommés et ont-ils eu connaissance de leurs responsabilités engagés en cas d’accident ?
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