Je ne sais vraiment pas en quoi consiste la décence dans ce cas là. Pour ceux qui ont le malheur de se frotter à la justice en tant que plaignant, et j’en fais partie, il est évident qu’elle ne dessert pas le plus juste ou le plus méritant. Il s’agit plutôt de cases à cocher qui détermineront si oui ou non une affaire mérite d’être portée devant les tribunaux. Pourtant, bien que déçue par l’issue de ma propre affaire, je n’aurai pas souhaité qu’il en soit différemment. Ce que je veux dire est que les règles applicables doivent continuer à être appliquées, sinon, c’est le principe et l’exercice de la justice qui est remis en question. Pour moi, la décence serait d’avoir un système de justice qui ne soit pas aussi biaisé en faveur des puissants, qu’il s’agisse d’un employeur, d’un magasin de grande distribution ou du directeur du FMI. La complaisance dans le cas présent est de s’indigner à propos d’un seul cas, en ignorant sciemment le reste des femmes violées, des employés injustement licenciés, des consommateurs floués etc. La justice est un outil qu’il est possible de changer, et cela c’est l’affaire de tous.
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