Le PS ratisse large. C’est très malin de sa part.
Pour chaque français il y a un candidat socialiste aux primaires.
Les français de droite avec Valls, les centristes avec Hollande, les socio-démocrates avec Aubry, les français de gauche avec Montebourg et tous à la fois avec Royal.
Comme à la fin il n’y aura qu’un candidat, ceux qui ont voté aux primaires, qu’ils soient plutôt de droite ou plutôt de gauche, voteront sûrement pour le candidat désigné.
Mais le problème c’est que cela donne un parti sans réelles convictions.
On a bien vu la difficulté à rédiger un texte engageant les votants aux primaires.
Pour à la fin avoir un texte que n’importe quel républicain pourrait signer.
Cela promet encore un vote important aux extrêmes, de l’abstention et un découragement généralisé. Rien de nouveau depuis 30 ans.
Mais le PS n’en a que faire.
Pour briser le cercle vicieux je ne vois que Mélenchon.
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