Je sais pas bien ce qui et le plus nauséabond dans cet article. La prétention à dire le bien, à se draper dans des postures morales pour en retirer une supériorité et porter des jugements sur les autres, à instrumentaliser le racisme pour en tirer des bénéfices politiques ou l’indifférence profonde à la situation de ceux d’entre nous qui ont des origines étrangères. Mais au fond, il n’y a peut être pas vraiment de différence. Dans les deux cas, c’est une sorte de mépris de l’humain et de sa complexité au profit de phrases toutes faites, de pleurnichements comminatoires.
Il n’a pas l’air de vous venir à l’esprit que l’on peut être fier d’être français d’origine maghrébine et même l’affirmer. Il n’a pas l’air de vous venir à l’idée que changer de pays, de culture, de peuple, de citoyenneté est un processus progressif, lent et complexe. Que ces questiuon subtiles d’identité variée ont un sens. Qu’au delà de situations toujours à la fin individuelles, il peut y avoir pour le pire comme le meilleur des trajectoires communes à des gens se trouvant dans des situations comparables.
Vous n’avez pas l’air de vous intéresser assez au reste du monde pour savoir que dans la plus part des pays pluriethniques, les pays de « diversité » réelle les gens sont en général attaché à la distinction citoyenneté, nationalité, comme par exemple dans tous les pays de l’est et on besoin d’affirmer l’une et l’autre. Genre, je suis citoyen Roumain, de nationalité hongroise.

Saviez vous que Lino Ventura a toujours refusé d’être français ?

Vos approche abstraites, conceptuelle, hors de toute réalité, et surtout stigmatisantes et toatlisantes ne peuvent être qualifiée de racisme puisque vous ne parlez pas de race. Elles sont pire. On peut être parfaitment indifférent à ce que raconte un imbécile sur la couleur de notre peau parce que qu’on ne l’a pas choisie et qu’elle n’a pas de sens. Peut on rester indifférent aux bêtises de quelqu’un qui veut contrôler les consciences et nous expliquer comment nous devons nous concevoir, et nous exprimer ?