Merci à Alexis Dayon pour cet article, c’est de loin la plus intelligente analyse que j’ai lu concernant ce premier débat des primaires. En effet, devant la gravité de la crise et l’effondrement de notre société qu’elle augure il n’est plus temps de tergiverser. L’expérience grecque est là pour nous alerter : trois années de tergiversations « pour gagner du temps » n’ont servi qu’à alourdir la mauvaise situation de la Grèce alors que les économistes atterrés ont appelé dès 2008 à la restructuration au moins partielle de sa dette, ce qui aurait permis de trouver des marges de manoeuvres considérables pour réformer l’état et son fonctionnement (notamment la fraude fiscale endémique).
Aujourd’hui Montebourg met le doigt par où ça pêche : on ne fera rien si on ne s’attaque pas aux causes de la crise : la folie néolibérale de 30 dernières années qui ont dérégulé le monstre de la finance sorti de sa boîte de Pandore. Il va falloir beaucoup de courage politique et de combativité pour le refaire entrer dans sa boîte. Pour cela une union entre les bonnes volontés (Montebourg, Royal, Mélenchon, Joly) est une urgence nationale, mais la partie la plus dure sera de convaincre tous les européens de la nécessité préalable de régler cette question. ce serait bien que les journalistes nous informent des débats qui se tiennent actuellement dans les autres pays de l’Union pour voir si de telles convergences peuvent exister à cet échelon.
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