IP:xxx. « Lamentations d’islamistes impuissants ! Vos cris de haine ne changeront rien à l’affaire, Israël continuera d’exister avec l’aide de tous les démocrates, effrayés par la »tolérance« islamiques.... »
— 1-l’un des exemples suprèmes de la malhonnéteté sioniste réside dans le fait de faire dire à leurs adversaires ce qu’ils n’ont jamais dit:j’ai parlé de résolutions des nations unies ,la 242 et la 194 : libération de tous les territoires occupés par les armes,et droit au retour des millions de réfugiés palestiniens chassés de leurs terres,et ici n’oublions pas que L’admission d’Israël à l’AG de l’ONU fut conditionnée par la reconnaissance de toutes les résolutions onusiennes, essentiellement la résolution 194 votée en décembre 1948 et qui demandait que les « réfugiés arabes de Palestine » soient réintégrés dans leurs foyers ou indemnisés)et ceux ci reconnaissent aussi l’existence d’Israel(rés 181).Donc il est clair qu’il n’y est point question « de la disparition » d’Israel"
2-Nos cris ne sont pas des cris de Haine:dans les années vingts du siécle dernier les Juifs réprésentaient 10 pour cent de la population de la Palestine et pourtant ils vivaient en toute quietude au sein des palestiniens.Nos cris sont des cris causés par l’une des plus grandes injustices contemporaines du monde occidental envers un peuple(peut on parler encore de valeurs humaines et universelles dont se targuent ce« monde » ?) ,les cris d’un peuple qui préfère le martyr à la servitude et à l’esclavage,qui préfère mourir debout que vivre agenouillé.Seulement des sionistes sanguinaires,sans foi ni loi comme toi ne peuvent pas comprendre cela.
3-Pour finir ,les vrais démocrates sont ceux qui ont classé,aux derniers sondages europeens sur les pays qui menacent la paix dans le monde ,Israel et les USA en tete de liste, et non pas Mr Sarkosy et sa dande de sionistes racistes et haineux.
Pour information : résolutions ONU Palestine
par Pascal Fenaux Membre du comité de direction de la Revue Nouvelle (Bruxelles) Journaliste au Courrier International (Paris)
Evoquer l’attitude de l’ONU par rapport au conflit israélo-palestinien est à la fois d’une extrême simplicité et d’une certaine complexité. La simplicité de l’affaire provient de ce que, grosso modo, Israël n’a à ce jour honoré que très peu des nombreuses résolutions des Nations unies le concernant, qu’elles émanent du Conseil du Sécurité (CS) ou de l’Assemblée générale (AG). La complexité de l’affaire provient de ce que la légalité internationale s’applique ici à un conflit tout aussi complexe, juridiquement et politiquement, et que l’on va tenter, gageure, de résumer en quelques lignes.
Les résolutions des Nations unies sont nombreuses, mais on n’abordera ici que les plus emblématiques : la résolution 181 (29 novembre 1947, AG), la résolution 194 (11 décembre 1948, AG), la résolution 242 (22 novembre 1967, CS), la résolution 338 (22 octobre 1973, CS) et la résolution 446 (22 mars 1979, CS).
La résolution 181 fut adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU dans un contexte particulier. L’ONU venait de prendre la relève d’une Société des Nations (SDN) emportée par la seconde guerre mondiale et qui, en 1922, avait accordé à la Grande-Bretagne un « mandat » sur la Palestine. Le « mandat » était une forme de protectorat par lequel les Britanniques étaient censés accompagner la population de Palestine (alors composée de 89% d’Arabes et 11% de Juifs) sur le chemin de l« autodétermination et de l »indépendance. Outre l« extrême ambiguïté d’un droit international alors forgé par les grandes puissances coloniales de l »époque, le problème palestinien gagna en complexité lorsque, simultanément, la Grande-Bretagne obtint carte blanche pour encadrer en Palestine le développement d’un « foyer national juif ». Il s’agissait d’épauler les efforts du mouvement sioniste (un mouvement national juif né en Europe à la fin du 19e siècle) pour organiser l’immigration des Juifs d’Europe centrale vers la Palestine et y jeter les fondations d’un futur Etat juif qui s’étendrait sur tout ou partie de ce pays.
Après un quart de siècle de tensions croissantes entre les autochtones (les Palestiniens) et la communauté immigrante juive, et au terme d’un conflit mondial marqué par l’extermination de six millions de Juifs européens par l’Allemagne nazie, la Grande-Bretagne transmit le dossier palestinien à l’ONU. L’AG décida de proposer la partition de la Palestine en deux Etats, respectivement juif et arabe, tandis que Jérusalem et sa région étaient promises à un statut séparé administré par les Nations unies. Pour des raisons aussi légitimes et logiques pour les uns que pour les autres, le mouvement sioniste accepta une résolution qui accordait l’indépendance nationale à une minorité juive de 620.000 âmes (31%) dans le cadre d’un Etat héritant de 55% du territoire, tandis que les Etats arabes et les dirigeants palestiniens rejetaient un texte qui ne consultait pas une population composée alors de 1.400.000 d’Arabes (69%) et qui était largement hostile aux revendications nationales juives.
Une « guerre civile » éclata rapidement entre Juifs et Arabes palestiniens, guerre qui s’internationalisa avec l’entrée en lice des Etats arabes voisins. Cette guerre israélo-arabe se solda par la défaite des armées arabes, l’exode de quelque 750.000 Palestiniens hors d’un Etat d’Israël proclamé le 15 mai 1948 et s’étant rendu maître de 78% du territoire, tandis que les 22% restants étaient respectivement annexés par la Jordanie (Cisjordanie) et occupés par l’Egypte (bande de Gaza). L’admission d’Israël à l’AG de l’ONU fut conditionnée par la reconnaissance de toutes les résolutions onusiennes, essentiellement la résolution 194 votée en décembre 1948 et qui demandait que les « réfugiés arabes de Palestine » soient réintégrés dans leurs foyers ou indemnisés. Cette résolution, jamais appliquée, concerne la question la plus sensible du conflit israélo-palestinien et qui est responsable de l’échec des négociations menées entre l’été 2000 et le printemps 2001 entre Israël et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). L’Etat d’Israël se refuse à reconnaître toute responsabilité dans l’exode palestinien de 1948, craint qu’un retour massif des réfugiés et de leurs descendants (ils sont aujourd’hui 3,6 millions) fasse perdre aux Juifs leur majorité démographique et renâcle à assumer des indemnités que certaines estimations évaluent à plus de cent milliards de dollars.
Les résolutions 242 et 338 ont été adoptées par le Conseil de Sécurité respectivement après les guerres de juin 1967 et octobre 1973, guerres au terme desquelles Israël s’est rendu maître du reste de la Palestine (Cisjordanie et Gaza, territoires occupés), du Sinaï égyptien (rétrocédé en 1979) et du Golan syrien (annexé en 1981), tout en proclamant Jérusalem (après la réunification de ses parties juive et arabe) sa capitale en 1981, en violation de la légalité internationale. Formellement reconnues par Israël et ensuite par les Etats arabes (OLP comprise), ces deux résolutions condamnent l’acquisition de territoires par la force et appellent au respect du droit des Etats de la région à vivre dans des frontières sûres et reconnues. En clair, Israël doit se retirer des territoires occupés depuis 1967, tandis que les Etats arabes doivent reconnaître l’Etat d’Israël. Si, en entamant des négociations dans le cadre des résolutions 242 et 338, les Etats arabes et l’OLP ont reconnu le droit d’Israël à l’existence, Israël défend pour sa part une position consistant à ne rendre que « des » territoires, tandis que le droit des Palestiniens à y établir un Etat palestinien indépendant et souverain est loin d’être reconnu.
Dernière résolution du Conseil de Sécurité et confirmée très régulièrement depuis, la résolution 446 adoptée en 1979 condamne la création d’implantations juives de peuplement dans les territoires occupés depuis 1967, tandis que le droit international considère désormais le transfert de populations par la puissance occupante vers les territoires occupés comme un « crime contre l’humanité ». Cette résolution n’est pas non plus acceptée, et encore moins appliquée, par l’Etat d’Israël, qui considère que ces implantations (au nombre de 160 et habitées par 400.000 colons) s’inscrivent dans son droit à améliorer sa sécurité face à un monde arabe hostile et que, en outre, elles expriment le droit du peuple juif à s’installer partout sur une Terre des Patriarches appelée en hébreu Eretz-Israël (« Pays d’Israël ») et qui s’étend de la Méditerranée au Jourdain, voire sur certaines portions de la Jordanie.
Depuis 1948, Israël ne reconnaît formellement que les résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité (242 et 338), à l’exception de celles relatives à la colonisation de peuplement et à Jérusalem, et sans pour autant les appliquer. L’ennui est que seules ces deux résolutions ont été retenues comme cadre de référence par les « parrains » américains d’un processus de paix aujourd’hui moribond et dont l’ONU et son Secrétaire Général ont été tenus à l’écart. Les autres résolutions du CS et celles adoptées par l’AG ne sont pas retenues, qu’il s’agisse de la résolution 181, dont la reconnaissance fut longtemps exigée de l’OLP, de la résolution 194, ou de celles qui, s’inspirant de l’héritage de la SDN, de la résolution 181 et du droit international, reconnaissent le droit du peuple palestinien à l’autodétermination dans le cadre d’un Etat indépendant aux côtés d’Israël. C’est cette référence extrêmement partielle et déséquilibrée à une législation onusienne largement sensible aux droits humains et nationaux des Palestiniens qui, dès le départ, a fragilisé les chances de réussite d’un processus de paix dont nul ne sait quand il sera remis sur les rails.
Pascal Fenaux
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