Voici trois arguments contre les voies de fait :
- Le législateur ne peut pas demander au juge de fixer la limite entre la petite claque et la gifle violente. Pour qualifier une infraction, il faut que la loi soit aussi précise que possible.
- Quand un parent commence à gifler un enfant, il franchit un pas, et souvent il continuera.
- Dans une petite classe, on voit très bien les enfants qui, au premier jour, ont peur quand le maître s’approche (typiquement, ils se protègent la tête avec leurs bras). Cela indique clairement que dans leur foyer la loi qui prévaut est celle du plus fort. L’école doit évidemment montrer autre chose aux enfants. Quel crédit aurait un maître qui frapperait les enfants, mais punirait ceux qui auraient le même comportement vis à vis de leurs camarades ?
Mon propos n’est pas de fustiger ni culpabiliser les parents qui ont parfois la main un peu leste.
Mais l’état des connaissances en pédagogie (matière que j’ai étudiée et enseignée) montre qu’au mieux la punition physique est strictement inutile, au pire elle crée des situations récurrentes avec sentiments de culpabilité apportant une souffrance à l’adulte comme à l’enfant.
Bonne soirée à tous, y compris aux filles de Garches et aux enfants de Puteaux.
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