L’union européenne que l’on nous a vanté, pour mieux y adhérer, comme l’assurance d’un espace de paix et de sécurité économique, se révèle un chateau de sable : après le dollar, elle dépend du yuan .
Le principe cardinal des libéraux, la concurrence libre et non faussée, est en application dans toute son horreur économique et donc sociale : l’argent n’a pas d’odeur dit on, mais surtout pas de patrie .
Après la Grèce et l’Italie, la Chine a déjà investit ou projette de le faire en France. Comme ce projet à Châteauroux dont le maire UMP accueille à bras ouverts l’implantation de 40 entreprises chinoises qui assembleront des produits de la téléphonie et de l’informatique fabriqués en Chine .Quelques milliers d’emplois sont promis, pendant que 2 usines locales ferment .
A ces constats, il faut ajouter ces observations :
- l’euro devient un substitut - s’il survit - au dollar qui n’inspire plus confiance pour des échanges comme le pétrole : c’est ce que pratiquent les pays du BRIC ou le Vénézuéla .
-la Chine a besoin d’une Europe stabilisée pour vendre ses produits, car la demande intérieure est faible, et sa montagne de dollars empoisonnés l’embarrassent . Elle n’a pourtant pas intéret à ce que celui ci s’effondre .
- quel protectionnisme pourrait opposer l’Europe à la Chine pour lutter contre le dumping économique de celle ci ? aucun ,compte tenu des mesures de rétorsion possibles .
Un chantage économique inter-étatique qui lie les pays , surtout pour le pire .
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