Sans faire de paranoïa excessive, on en vient à se demander si tout cela n’était pas prévu à l’avance.
En effet, qui pouvait être assez crédule pour faire rentrer dans l’Europe ce pays dont les chiffres étaient manifestement truqués, et dont une oligarchie se transmettait les actes de propriété.
Je ne jette surtout pas l’anathème sur les Grecs du commun, qui sont les victimes de cette foire aux illusions.
Mais les voilà maintenant montrés du doigt, invités à se mettre à poils, au nom de cette gouvernance économique qui a pris le dessus sur la démocratie.
Au moins, les dictatures militaires ne s’encombraient pas de de pathos, et remettaient les gens en place à grands coups de pieds dans le cul.
Le totalitarisme économique avance ses pions plus sournoisement, ne remettant pas en cause le principe sacré de liberté, mais prive ses citoyens d’accéder à la réalisation de leurs besoins vitaux.
La dette !
Ah la belle affaire, le beau prétexte pour revenir en arrière.
On gomme maintenant tous les acquis sociaux pour se mettre « en convergence » comme ils disent.
Si le trou de la sécu n’existait pas, il faudrait l’inventer, à t’on coutume de dire, tant ce tonneau des danaïdes percé légitime hausses des cotisations, qui se perdent aussitôt dans la montée des tarifications et des abus en tous genres.
Le principe de la dette repose sur le même esprit.
Jusqu’à où, en l’évoquant pourra t’on charger le mulet ?
C’est bien cette question et son expérimentation qui sont en cours en Grèce, demain en Italie, ou en France, avant encore de se répandre....
Car bien sur, la dette a été inventée, une sorte de cheval de Troie obscène que l’on a fait rentré sciemment dans la place, en baissant l’imposition des gens les plus riches, des sociétés multinationales.
Celles ci, par un retournement prodigieux, en profite une deuxième fois, prêtant aux états à un taux d’usurier l’argent que celui ci leur a donné......
Comment appellent on les comptables coupables de telles malversations ?
C’est cette mécanique que les indignés fustigent, dans leur dénonciation des un pour cent, Médée obscène qui engloutit ses propres enfants.
Tonneau des danaïdes, Médée, cheval de Troie, on le voit tout cela était déjà inscrit.
Avant l’histoire actuelle, la mythologie aurait du nous servir d’avertissement.
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