L’article art du postulat - longtemps rabâché à l’époque de la CEE- selon lequel l’UE est destiné à protéger les interets des peuples européens dans un monde concurrentiel.
Or rien ne prouve ce postulat.
Au contraire l’expérience démontre que l’Union Européenne a comme résultat non pas la protection des Européens mais au contraire le dépouillement de leur souveraineté, de leur pouvoir économique, de leur systèmes de solidarité bref de tout ce qui caractérisait le mode de vie européen et qui faisait de notre continent un exemple de réussite et de civilisation aux yeux du monde entier.
Une analyse juste de la crise des dettes souveraines ne saurait étre purement économique.
Elle doit auparavant être précédée d’une analyse des conditions politiques qui ont permis la mise en place des réglés économiques qui ont créé le cadre de régulation dans lequel ces dettes se sont produites.
Il faut pour cela remonter à l’époque où l’or servait d’étalon à la monnaie, où l’état avait la possibilité de financer sa politique par des lignes de cédit sans interets auprès de sa banque centrale et où les banques privées n’avaient qu’un rôle marginal dans les affaires publiques.
Il faut sans doute aussi s’intéresser aux précédentes faillites de souverains, pour comprendre comment la dette est le meilleur moyen d’assujetir une nation, sans tirer un coup de feu ni faire de coup d’état.
On ne peut mener une analyse complète sans garder à l’esprit que la déconfiture des états nations se fait sur fond de construction européenne, voire de l’édification d’un gouvernement mondial, concentration devant laquelle les peuples se rebiffent à chaque fois qu’ils sont consultés par référendum.
Enfin il faut aussi analyser cette prétendue crise par rapport aux données macroéconomiques :
Selon ces chiffres, il n’y a pas (encore) de crise. Nous sommes encore en croissance.
La plupart des pays occidentaux ont un PIB plus élevé que jamais auparavant dans leur histoire.
Mais cette création de richesse n’irrigue pus la société.
Tous ces constats devraient permettre aux analystes de présenter un autre visage de la crise, mais ils ne le font pas. Il faut dire que les médias aussi connaissent une période particulière où,c’est le moins qu’on puisse dire, la parole n’est plus aussi libre qu’avant et l’esprit critique est plutôt malvenu.
Bref, la crise, oui, mais par pour tout le monde.
Dans ces conditions, est-ce réellement une crise ou bien une forme nouvelle de la lutte des classes ?
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