Vous intitulez votre article « Une position originale sur la crise de la dette » or les solutions que vous proposez sont les classiques des souverainistes saupoudrées de nationalisation.
Il y a une erreur fondamentale dans votre raisonnement, à mon sens. Elle est dans la spéculation au sujet de ce qu’aurait pu être la dette si l’état avait pu se financer à 0% auprès de la banque centrale. Vous dites qu’il n’y aurait pas de dette or c’est le service de la dette que le taux à O% annule, pas le principal. La tendance démagogique des gouvernements à financer leur réélection ( qui n’est en secret pour personne et constitue justement le motif du déni de financement direct dans les états modernes ) aurait certainement fait exploser la dette d’autant plus quelle serait gratuite. Le problème est que la dérégulation des marchés financiers et la manipulation des titres et des assurances sur les titres a transformé cette rêne passée au cou de l’exécutif en corde pour pendre l’état. Les solutions ne semblent donc pas résider dans l’annulation pure et simple de la captation de capitaux sur les marchés financiers par l’état sinon dans le contrôle de ceux-ci afin de désactiver la spéculation sur des titres qui représentent l’économie de populations entières tout en conservant le contrôle sur la tendance démagogique au gaspillage des gouvernements.
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