Bravo pour cet article, Lucie. Il pointe exactement le problème que posent un certain nombre d’associations ( concernant le diabète, la polyarthrite rhumatoïde...), dont on s’aperçoit qu’elles sont tellement dépendantes des labos pour leur survie qu’elles ressemblent plutôt à des relais publicitaires.
Leur reconnaissance d’utilité publique ne tient qu’à la cécité du fisc : quand une association, par ex, reçoit une manne financière des labos qui est équivalente à celle des adhérents ( facile à vérifier : ces labos sont obligés désormais de communiquer ces chiffres sur le site de la HAS et ces associations sont obligées de communiquer leurs comptes !) peut-on appeler encore ce genre de structure une association ?
Et effectivement les fameuses biothérapies dont vous parlez font l’objet d’articles élogieux dans les revues de ces associations , citant des professeurs de médecine qui travaillent avec les labos, dont ils dépendent pour leurs essais cliniques et leur notoriété.
La boucle est bouclée : certains de ces médecins sont donc juges et parties : concernant les effets secondaires, ceux ci sont donc trop souvent considérés comme secondaires au vu du « bénéfice » escompté. Et ils sont pourtant non négligeables.
Le site pharmacritique explique très bien ce problème.
Et c’est un vrai problème.
Ce les labos ne peuvent faire d’un coté, ils vont le faire de l’autre, et certaines associations sont un relais idéale et très discret.
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