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velosolex velosolex 7 décembre 2011 09:31

Voir la prostitution pour les jeunes comme un métier d’avenir, face à la précarité grandissante, le droit de disposer d’eux même de leur corps comme ils l’entendent, plus que de la supercherie, c’est de la bêtise.
N’ayez crainte, vous ne vous mettrez pas les politiques dans leur grande majorité à dos, en prônant le laissé faire de ce genre de pratique. Ils s’en accommoderont très bien, soit comme client, soit comme élu : Les restaurants du coeur et les hôtels du corps sont des viatiques à l’inaction gouvernementale. Les supprimer ( et bien sûr je ne mets pas sur le même plan les deux), forcerait à mettre des plans d’action en place d’urgence, contre ces rustines à la misère.
A dix huit ans, une jeune fille peut se laisser tenter, mais elle est loin de se douter que cette pseudo liberté sera lourde de conséquence sur la perception qu’elle aura d’elle même et des autres. C’est surement en toute liberté que tant de ces filles deviennent des épaves. Elles auront payé bien cher leurs études....
Sans aucun doute, on accusera de puritain ce qui voudraient voir une législation évoluer en ce sens, et que l’on ne peut pas vendre ni son sexe, ni son âme, sous peine de perdre sa dignité.
La prostitution, le plus vieux métier du monde, encore un cliché pour la banaliser. Ou alors peut-être faudrait-il y adjoindre d’autres plus vieux métiers du monde, pour en montrer son coté archaïque : Chasseur, bourreau, mercenaire.....Elle se construit sur le malheur, la frustration et la misère. Plutôt qu’à s’appliquer à l’égaliser la conséquence, il faudrait plutôt s’attaquer aux causes. Mais ça, c’est une autre histoire....
 L’interdiction de la marchandisation de la sexualité redonnerait une base de principes moraux, faisant partie des interdits majeurs qu’une société ne peut sacrifier. La liberté, ce n’est pas le droit du prédateur, mais la défense de la victime.
Certains diront qu’ils suffit de donner la parole aux prostitués. Ne sont elles pas libres de faire ce qu’elles veulent de leur corps, et de nous dire ce qu’elles pensent de leur métier.
Aucun doute que beaucoup le défendront.
La suppression du servage et de l’esclavage s’est vu parfois marqués par des mouvements d’opposition venant des opprimés eux mêmes, qui avaient peur de l’avenir. Sans compter des adhésions des plus faibles aux plus fort, dans un rapport de vassalité.
C’est une question en tout cas qui ne concernent évidemment pas que les intéressés.
 Il s’agit de savoir ce que chacun peut faire de son propre corps sans altérer à des lois fondamentales du sacré, opposés à celles du marché qui veut tout transformer en produit, se moquant totalement des conséquences.
J’aime bien votre conclusion :
"Un jour prochain, vous verrez, Mesdames et Messieurs les députés, même dans cette France sinistre que vous nous fabriquez pour remplir vos poches et servir l’intérêt de vos clans, jeunes et moins jeunes envahiront les rues, mais pas pour tapiner"…


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