Effectivement,
j’ai fais, probablement distrait par mon travail ou la fatigue de la
journée ou [insérer une litanie de mauvaises excuses au degrés égal de
crédibilité] un grossier oublie. je vous le concède, 22km² peuvent se
trouver, notamment sur les toits des immeubles. Notons que personne ne pourra m’accuser de dogmatisme et de mauvaise foi
Par contre, je demande à voir quatres choses :
-
la prise en compte de la saison et du moment de la journée dans les
calculs (non pas avec une moyenne mais plutôt un intervalle (comme l’on
fait en science pour indiquer une marge d’erreur
- une évaluation des matériaux nécessaires pour fabriquer et entretenir les panneaux solaires,
- une
évaluation chiffrée et réaliste de la pollution produite pour produire
ces panneaux solaires
- une évaluation chiffrée la source de combustible de vos
chaudières, leur rejets et le détail de la fourniture des granules de
biomasse (notamment les modalités de production, la quantité nécessaire, une évaluation de la consommation des granulées, de la récupération des résidus de combustion éventuels..).
En résumé l’énergie grise.
Concernant la rareté : Ce n’est pas parce que le composant principal d’un panneau solaire n’est pas rare que la rareté des éléments restants ne peut pas poser problème. Pour ce qui est du « mythe de la rareté », en se fiant à Wikipédia, qui n’est pas, je le concède la source la plus fiable, il semble qu’il y ai en gros deux techniques, la plus rentable - issue du spatial - des deux basée sur des matériaux très rares ce qui pose problème (l’article de wikipedia semble en tout cas etayer l’existence de deux opinions exactes mais incomplètes - et non une réelle et l’autre mythique). L’autre semble effectivement basée sur des matériaux très abondant . Est-ce que vous avez vérifié quel type de panneaux sont utilisés par la société Jenny4 et sont pris dans votre évaluation ? La différence de rentabilité ne doit pas affecter sensiblement la surface nécessaire mais autant avoir des chiffres précis. Même si vous avez pris la solution non rare, il est important de le préciser pour étayer les chiffres.
Pour l’aspect concernant en quelque sorte l’auto régulation du réseau par la multiplication des sources d’énergie, je ne suis absolument pas convaincu. Peut-être que la production locale voire même quasi individuelle peut au moins diminuer un poste important de consommation d’énergie et alléger la pression sur le réseau et donc permettre de prendre le temps de trouver d’autres solutions plus adaptée. En fait cette auto régulation me fait trop penser à « la Main Invisible du Marché » qui régulerait l’économie. Elle demande à être donc étayée expérimentalement.
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