@ auteur
Bien d’accord avec vous...
Il faut être myope ou de très mauvaise fois pour voir que la privatisation des services publics en France comme à l’étranger s’est toujours accompagnée d’un phénomène double : a) la dégradation de la qualité du service, et b) l’augmentation de ses coûts...
Cela est vrai pour la fourniture d’eau potable où le retour en régie des syndicats de fourniture d’eau ont en général entrainé des baisses de coût sensible pour les utilisateurs.
Cela est vrai pour la privatisation - pas encore totale (joke !) - de la fourniture d’énergie où on constate une hausse des tarifs de GDF par exemple suite à décision de « justice » en réponse à l’action de « concurrents » qui jugeaient le coût trop faible...
Cela est vrai pour la téléphonie fixe : déplacer une prise, installer une ligne était gratuite du temps de France Télécom public, maintenant on vous demande de vérifier votre réseau vous même (si si voir le site de FT) et le déplacement du technicien vous est facturé. C’est sans doute ce que la droite appelle l’amélioration du service... Pour le mobile, un des commentateurs encense les opérateurs privés qui se sont installés sur le marché grace au savoir faire de l’opérateur historique, et qui, rappelons le n’ont eu de cesse de s’entendre pour surtout ne pas faire baisser les tarifs. Ils ont été condamnés pour pratiques anticoncurrentielles, mais les abonnés n’ont pas été remboursés du coût des abonnements bien entendu.
Pour le train, ce sera évidemment la même chose, on l’a vu au Royaume Uni et on le voit en Allemagne. La privatisation conduit à rogner sur les service et surtout la sécurité pour faire plaisir à l’actionnaire.
En France, les mêmes causes produisant les mêmes conséquences, nous sommes confronté au mêmes problème. Par chance, aucun accident mortel n’a eu lieu, mais le nombre de loupé des compagnies privées est impressionnants, et non médiatisés. Je prépare justement un article là dessus, et je ne citerai donc qu’un cas : dans un, un opérateur privé à empêcher le mécano de vérifier la continuité de la conduite de freinage, ce qui s’est traduit par le franchissement d’un feu rouge de type non franchissable (il existe en effet des feux rouges franchissables sous conditions) et l’arrivé du train sur une voie fréquentée.
La SNCF n’est elle même pas à l’abri puisque la politique menée dans les années précédentes, probablement pour justifier le passage au privé, à conduit cette société à faire de nombreuses économies en matière de sécurité et d’entretien de voie, avec les conséquences que l’on connait.
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