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HORCHANI Salah HORCHANI Salah 16 janvier 2012 20:08
« Nouvelles de la Faculté des Lettres de la Manouba (Tunisie) 
(Tunis, le 16 janvier 2012)

Par Habib Mellakh Universitaire, Syndicaliste. 
Département de français, Faculté des Lettres de la Manouba 

Nouvelle escalade dans la crise à la faculté 

Tandis que les enseignants et le personnel administratif et ouvrier ne ménagent aucun effort pour assurer les cours et préparer les examens du premier semestre malgré les perturbations, les provocations et les menaces et que le mouvement de soutien aux étudiantes intégralement voilées commence à s’essouffler en raison de la résistance de tout le personnel de l’institution, les sit-ineurs ont convoqué aujourd’hui une conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé l’entrée de cinq étudiantes portant le niqàb dans une grève de la faim à partir de demain. 

Cette nouvelle escalade dans la crise augure d’un durcissement de la position des sit-ineurs, après l’accalmie relative qu’a connue aujourd’hui la faculté. L’administration n’a en effet relevé que l’annulation de deux cours dont le déroulement a été saboté par les sit-ineurs, selon le scénario décrit dans les bulletins précédents. C’est le calme annonciateur de la tempête. 

Pendant ce temps, les membres du conseil scientifique, les directeurs de département, les présidents de jury, les présidents des masters, le secrétariat général, le service des examens sont à pied d’oeuvre pour la réussite des examens semestriels et ils ont entamé la préparation de la session de janvier tout en sachant que son déroulement peut être compromis par la présence des sit-ineurs et la nouvelle escalade. 

C’est pourquoi l’assemblée générale syndicale du 12 janvier a insisté sur l’urgence qu’il y a à réunir les conditions nécessaires à la tenue des examens : un texte clair et précis signé par le ministre entérinant la décision des conseil scientifiques de l’université tunisienne d’interdire le port du niqàb ou de tout autre voile pendant les cours, les salles d’examen et les séances d’encadrement, l’évacuation des sit-ineurs et la protection des examens par un dispositif sécuritaire opérant devant la faculté et dans ses alentours pour empêcher le sabotage des épreuves par des étrangers. 

Ce sont ces revendications que transmettra le bureau national de la FGESRS au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique demain à l’occasion d’une séance de négociations au cours de laquelle d’autres problèmes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique seront abordés et discutés. ».

Salah HORCHANI

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