On achève bien l’université
On croyait qu’un ministre, et a priori un ministre de l’Enseignement supérieur, devait posséder toutes les vertus, pour que nos étudiants puissent recevoir une bonne éducation et une excellente formation. Mais voici que l’actuel titulaire de ce poste, Moncef Ben Salem, commet une entorse à la déontologie et fait fi aux règles établies. Ce ministre, lui aussi nahdhaoui, se permet de ruser et de s’auto-promouvoir au grade de professeur des universités, malgré les protestations de nombreux professeurs et collègues. Un tel acte est indigne de son auteur et porte atteinte au prestige du ministère en Tunisie et à l’étranger.
Les incidents ayant eu lieu à la Faculté des lettres de la Manouba, le 7 mars 2012, sont non seulement regrettables, mais innovants en matière de terrorisme au sein d’une faculté, lieu vénéré où on est censé apprendre la bonne éducation et y recevoir une noble formation.
« Que des salafistes sèment la terreur à la faculté, qu’ils menacent de mort le personnel, qu’ils cherchent le doyen pour l’agresser ou le poignarder, tout cela n’émeut pas les autorités qui se marrent dans le silence complice », écrit le professeur Habib Mellakh.
Qu’un ministre laisse profaner un établissement universitaire durant des mois, sans prendre les mesures que doit lui dicter son devoir et sa conscience, c’est qu’il n’est pas digne de sa fonction et qu’il a failli à sa mission.
Source :
http://www.kapitalis.com/fokus/62-national/9487-tunisie-hamadi-jebali-lhomme-au-sourire-fige-22.html
Salah HORCHANI
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