info supplémentaire de la VDN : du 09.11.2011
Prisonnier au Niger depuis le printemps, au moins un complice présumé des ravisseurs de Vincent Delory et Antoine de Léocour n’a toujours pas été interrogé par la France. Qui n’a pas encore jugé nécessaire d’en informer les familles des deux jeunes Linsellois tués lors de l’assaut militaire.
Le président Sarkozy avait promis « la transparence totale » sur cette affaire « car la France n’a rien à cacher ». C’était il y a dix mois.
Dans une prison de Niamey, un complice présumé des ravisseurs qui ont enlevé Antoine et Vincent, 25 ans, dans un restaurant de la capitale nigérienne le 7 janvier, attend d’être interrogé par la France. Aboubacar Amadou, 26 ans, a été arrêté au printemps. L’étude des téléphones portables retrouvés sur les lieux du rapt a permis de remonter jusqu’à lui.
Selon une source judiciaire nigérienne : « Il avait des correspondants au Mali et deux jours avant l’enlèvement, il a été en contact avec Al Barnaoui, lié au Boko Haram et connu pour être un intermédiaire entre le Niger et le Nigéria. » Le rôle d’Aboubacar Amadou, dont les parents avaient été alertés par sa soudaine radicalisation ? « On pense qu’il y a eu des repérages des lieux fréquentés par les expatriés et des sorties de la ville », poursuit la source nigérienne.
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