Je doute que Jules Verne apprécierait que l’on ai donné son nom à cette course.
Ses romans initiatiques avait pour but de faire parcourir le monde au lecteur, et de lui présenter non seulement des découvertes scientifiques, mais de lui faire rencontrer des ensembles de populations et de cultures différentes .
On ne peut pas dire que ce type de pari autistique, cette course contre la montre publicitaire, est quelque chose à voir avec ses œuvres.
Relisez plutôt le tour du monde en 80 jours.
L’esprit de Philéas Fogg est bien loin devant cette chevauchée d’un fer à repasser géant menaçant de taper le dos des baleines.
C’est vrai que cette grande voile est bien pratique pour imprimer le nom du sponsor.
Et c’est là le plus grand mérite de ces bateaux gigantesques
Cette soi disant course n’existerait pas sans les médias, et surtout la télé, qui nous transmet de temps à autres des images consternantes, où l’on voit des types en anorak jaune fêter Noël avec leurs conserves déshydratées, puis leur arrivée différée ( pour la télé) en s’aspergeant de champagne.
Un tour du monde parcouru sans avoir jamais vu un homme.
Tant qu’à décrire un huit, un tableau et un craie suffiraient pourtant.
Voilà ce qui est le plus fou, et le plus symptomatique de notre époque.
Mais au niveau des courses stupides, le Paris-Dakar n’est pas près d’être battu
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