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Friconvoix 12 janvier 2012 12:43

’’Un éventuel abaissement de la note française, deuxième contributeur au Fonds européen de soutien aux pays en difficulté (FESF), pèserait inévitablement sur la notation de cet instrument financier indispensable pour gérer la crise de la dette’’.


L’Etat français n’est pas un contributeur mais se porte garant, ce qui est sensiblement différent. Il ne peut pas soutenir le FESF par l’émission de dettes supplémentaires. Sinon, cela serait de la cavalerie. La notation à terme du FESF ne dépend pas uniquement de la santé financière de ces garants, mais aussi de l’effet des politiques mises en place dans les pays sauvés.

’’Les entreprises françaises, notamment les moins bien notées d’entre elles, souffrent déjà depuis plusieurs semaines de la nervosité des marchés sur les incertitudes des mois à venir. Une perte du triple A de la France se traduirait immédiatement par des implications négatives sur leurs conditions de financement et des difficultés accrues à accéder au marché.’’

Ces entreprises n’ont pas attendu cette baisse encore hypothétique de la note de France pour avoir des conditions d’obtention de crédit difficiles. Les nouvelles réglementations bancaires et contraction des bilans de banque ne jouent pas en leur faveur non plus ! Après, on peut considérer qu’il s’agit là d’entités qui ne sont pas liées. Donc c’est pas franchement évident ce que vous nous racontez là.
Je peux retourner cet argumentaire : Et si la perte du AAA limiterait l’effet d’éviction ? 

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