c’est bien une manipulation :
Je demande à tous les professionnels des équipes de pédopsychiatrie française de se ressaisir, et de ne pas continuer à accepter les calomnies dont nous sommes aujourd’hui pratiquement tous victimes de façon scandaleuse et injustifiée, et de développer avec les parents des enfants qu’ils accueillent dans le cadre d’une politique de secteur bien comprise, des actions qui visent à montrer que les agresseurs ne sont pas les seuls à pouvoir parler de l’autisme de façon autorisée, et notamment de ce qu’ils ne connaissent pas personnellement et que leurs calomnies montre de façon éclatante ; j’en profite pour dire qu’il ne suffit pas de lire des informations sur internet pour devenir compétent de ce seul fait. Si je répugne à demander aux parents de nous aider, je crois qu’aujourd’hui, après avoir observé en silence les dégâts réalisés par notre attitude antérieure de neutralité bienveillante, il n’est plus possible de laisser se répandre de telles manifestations de haine sans que cela ait des conséquences sur le travail que nous menons.
Je demande aux scientifiques de faire l’effort conceptuel d’avancer sur les chemins des neurosciences autant que faire se peut, mais sans réduire les pratiques admises aux seuls résultats validés. Par définition, avant d’être validés toutes les hypothèses doivent pouvoir être envisagées, posées, travaillées, sans courir le risque d’être disqualifiées pour des raisons idéologiques, si les conditions éthiques dans lesquelles ces soins se délivrent font l’objet d’un consensus accepté par les instances concernées. Je ne parle pas là des caricatures toujours faciles à faire pour dénigrer celui qu’on veut déstabiliser.
Je demande aux politiques de ne pas tomber dans la posture démagogique qui consisterait à tenir compte de ceux qui font le plus de bruits sans tenir compte des différents points de vue concernés. Bien au contraire, nous avons vu que c’est de la mobilisation des parents d’enfants autistes qu’est venue la possibilité de faire remonter auprès des décideurs les manques insondables en matière de prises en charge sur tout le territoire national. Ils doivent tenir compte de l’ensemble de la problématique présentée, et aussi prendre en considération les avis exprimés par les professionnels et leurs représentants. C’est de cette articulation fondamentale que leur rôle pourra produire les meilleurs effets de déblocage des crispations insupportables auxquelles nous sommes arrivés.
Je demande aux administrations nationales, régionales et locales de nous aider à mettre autour de la table de discussion, quitte à se faire aider d’un médiateur, tous les partenaires qui gravitent autour de la question de l’autisme pour que le dialogue qui est le seul ressort sur lequel nous pourrons avancer puisse devenir le scénario le plus fréquent.
Je demande aux médias dont le rôle de quatrième pouvoir se vérifie de plus en plus, de continuer à tenir bon sur leur rôle qui consiste à informer le citoyen de la façon la plus objective possible en donnant la parole aux différentes parties en présence, et de ne pas tomber dans une utilisation pervertie de leur outil, qui accentuerait, déformerait et conflictualiserait les souffrances des uns contre les autres dans une visée médiamétrique aux effets ravageurs sur les personnes directement concernées, alors que cet outil recèle des possibilités pédagogiques énormes quand il est justement utilisé. La psychiatrie est aujourd’hui un bouc émissaire trop facile à désigner. Les professionnels qui y travaillent font dans la plupart des cas tout ce qui est dans leurs capacités pour rester humains dans la relation qu’ils instaurent avec les patients qui leur sont confiés. A trop leur faire porter l’ensemble des malheurs qui touchent la population des personnes autistes, on risque d’aboutir à un « burn out » généralisé qui aurait des conséquences désastreuses en matière de psychiatrie, et in fine, sur le plan sociétal. Les médias peuvent nous aider puissamment à un véritable débat démocratique.
il est clairement dit que ce n’est pas en AGITANT les médias que ça allait avancer.
exemple d’agitation :
l’affaire n’est pas aussi simple que ce texte le dit
il y a bien eu en revanche une cabale qui a enflée, alimentée par des parents d’enfants autistes à qui on a monté le bourrichon : or ils s’en prennent qu’à cette fameuse lettre : la chaîne de St Antoine, pour moi, a été dévoyée par quelqu’un dans le lot aux idées de droite, sinon d’extrême droite, oubliant qu’on ne peut résoudre le problème sans en DISCUTER.
http://autismestmalo35.over-blog.fr/article-lettre-ouverte-au-parti-socialiste-96054189.html
allez voir ici comment c’est référencé :
ctualitepolitique.com/martine-aubry/lettre-ouverte-au-parti-socialiste-suite-au-soutien-de-martine-aubry-pierre-delion-autisme-handicap-ps-ump-1373860.html
Chères et mères et non psychanalytico-croco-croyantes, vous savez donc vers qui vous diriger pour soigner votre esprit malade, votre mépris et fermeture totale.
Quant à moi, je lance un appel à Dame Nathalie et lui propose d’être son nouveau gourou. Je lui promets de meilleurs résultats en termes de nausées, de colère et lui ferait profiter de l’offre spéciale nuit calme et digestion glissante. Le tout est bien sûr garanti satisfait ou résistant.
d’un problème difficile à résoudre, et dont il faut avant tout discuter, on est déjà tombé dans la récupération de SECTE.
les dangers des twitt et des facebooks....
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