@ Moorea (alias Jérôme Quirant),
Stricto sensu, les découvertes de Niels Harrit et al. ne peuvent certes pas être considérées comme des preuves scientifiques incontestables tant qu’il n’y pas consensus scientifique (ou enquête judiciaire). Mais de grâce Quirant, comportez-vous comme un scientifique digne de ce nom, honnête, rigoureux, impartial, mettant ses compétences au service de la vérité, et non pas (plus) comme un prosélyte en croisade. Cette hypothèse que vous avancez (car il s’agit bien d’une hypothèse puisque non testée empiriquement) selon laquelle les particules rouges-grises retrouvées dans les poussières du WTC
seraient des résidus de la peinture anti-corrosion présente sur
les colonnes et les poutres du WTC a, à ce jour, tout l’air d’être une grosse imposture.
En effet, un article
technique du professeur Niels Harrit (N. Harrit, mai 2009)dont vous avez parfaitement connaissance a montré :
- que leurs « propriétés [chimiques] sont incompatibles ». L’analyse révèle une absence de zinc dans les particules rouges-grises mais une présence élevée en zinc dans la peinture protectrice. L’article de Niels Harrit se base d’une part sur la description chimique de la peinture protectrice figurant dans le rapport du NIST, et d’autre part sur l’observation des particules rouges-grises.
- et que leurs réactions thermitiques sont sans commune mesure : les
particules rouges-grises s’enflamment et produisent du fer fondu
lorsqu’elles sont portées à haute température, la peinture ne fait que
s’écailler à haute température.
De plus, une analyse indépendante menée par l’ingénieur chimiste Mark
Basile est venue confirmer la présence de nanoparticules
rouges-grises thermitiques dans les poussières du WTC. « C’est une preuve tangible que personne ne peut réfuter » affirme-t-il dans une interview filmée.
Un conseil Moorea, nous vous invitons à mettre un terme aux spéculations, à sortir un peu de votre tour d’ivoire, et à vous mettre à tester les nombreuses spéculations que vous avancez afin de déterminer si elles sont recevables ou pas.
Bien à vous