« Bien que je sois un fervent défenseur de la liberté de presse »
Depuis une semaine, au moins 400 personnes ont péri dans les violences, des civils tués par les forces du régime et des militaires et déserteurs tués dans des affrontements armés qui augmentent les craintes de voir le pays sombrer dans la guerre civile.
Lundi, une centaine de personnes -55 civils et 41 militaires et dissidents- ont péri dans les violences, les déserteurs disant recourir aux armes pour défendre les civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Face « aux massacres sauvages contre les civils dont des femmes et des enfants », le plus important groupe de l’opposition, le Conseil national syrien (CNS), a dit coordonner son action avec les militants animant la contestation sur le terrain pour « une journée de deuil et de colère » à travers le pays.
Le CNS a appelé dans un communiqué « les mosquées à annoncer des appels à la prière et les églises à sonner les cloches », en accusant le « régime despote d’utiliser des chars et des armes lourdes » contre les civils.
Mais le peuple « ne renoncera pas à sa révolution quels que soient les sacrifices », a ajouté le CNS.
Les violences se sont aussi intensifiées aux portes de Damas. La banlieue nord-est est en état de siège avec des soldats se retranchant derrière des sacs de sables et d’autres contrôlant les voitures, selon les militants.
A Rankous, à 40 km de Damas, les forces du régime ont fait « exploser des maisons alors que les habitants sortaient à peine des immeubles » de cette ville encerclée et privée d’eau, d’électricité et de nourriture, selon eux.
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