Très bon article.
effectivement l’affirmation "le jour où la baguette vaudra 10€, une dette de quelques dizaines de
milliers de milliards d’euros sera dégonflée au 1/10 de son importance
relative" est trompeuse.
Le pain n’est pas une référence étalon.
Surtout si les salaires n’ont pas suivi la hausse du pain. Le seul résultat certain c’est qu’il serait alors 10 fois plus cher de manger à sa faim en faisant un produit réservé aux riches.
Les pauvres se rabattrons alors sur les racines, la soupe populaire ou le cimetière.
Ceci pour expliquer que l’effet de l’inflation sur les pauvres et les riches n’est pas le même.
Les riches s’en sortirons de la façon suivante : Ils augmenterons les taux de leurs prets à l’état en fonction de l’inflation.
Bref, l’inflation c’est bien si les taux sont déjà élevés et que les salaires sont indexés à l’inflation.
Dans notre situation actuelle, avec des taux bas et des salaires désindexés, l’inflation serait socialement dramatique et médiocrement efficace.
Dans le cas de la Grèce c’est l’inverse. Les taux sont déjà intenables et l’inflation lui permettrais de redevenir compétitive sur ses marchés (tourisme, aluminium...)
Conclusion, l’Euro-zone n’est pas uniforme et ce qui soignerait l’un peut tuer son voisin.
La seule solution est de casser la machine à crée des dettes souveraines en effaçant ces dettes odieuses au sen juridique du terme
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