La charge de la preuve revient à ceux qui postulent l’existence de dieu.
Or cette preuve n’a jamais pu être apportée de façon convaincante, la tentative la plus sérieuse ayant été faite par Pascal et son fameux « pari », qui prenait le soin de reconnaître qu’il ne pouvait pas apporter de preuve formelle, mais qui nous conseillait de faire quand même le pari d’accepter l’existence de dieu, puisque c’était selon lui un pari sans risque avec un faible espoir de gain s’il y a une vie après la mort.
Le petit problème est justement qu’il faut également postuler qu’il y a une vie après la mort ce qui est une seconde hypothèse aussi peu plausible que celle de l’existence de dieu.
Depuis cette tentative courageuse, mais peu convaincante, les croyants ont abandonné tout espoir d’apporter la preuve qu’on leur demande et ils se contentent de proclamer leur foi inébranlable envers et contre tout.
Personne ne peut rien pour eux, et ils ne peuvent rien pour nous.
Notre inénarrable auteur perd donc son temps et nous fait perdre le nôtre, les arguments des uns comme des autres ayant déjà été exposés depuis des siècles sans que la démonstration de l’existence d’un créateur de l’univers n’est fait le moindre progrès.
Il paraît donc plus sage de s’en tenir au postulat de l’inexistence dieu jusqu’à ce que cette maudite preuve du contraire nous soit enfin servie par un croyant plus intelligent que les autres, ce qui devrait prendre au moins quinze milliards d’année supplémentaires.
Sinon plus.