Un système néo-impérialiste qu’on réservait auparavant aux pays en développement, mais qui s’avère très juteux, et nécessite un audit de la dette publique mais pas seulement.
Le problème jusqu’alors dans la dénonciation de la dette publique :
-on finit par trop occulter la responsabilité de nos « élites » de tous bords. D’ailleurs, la BCE monétise en douce sur le second marché pour perpétuer le système oligarchique européen.
-on occulte trop un certain nombre d’effets pervers en cas de monétisation totale, car la confiance entre acteurs économiques peut se déliter très rapidement, ou la faiblesse d’une monétisation partielle quand la dette publique est conséquente.
-on en vient à stigmatiser certains peuples sous couvert de rendre justice à d’autres, comme c’est le cas entre les populations des zones CFA et le peuple français.
Or, les peuples ont des intérêts communs pour se faire respecter jusqu’à balayer l’oligarchie qui dirige leur propre pays. C’est l’objet du système de monétisation de la dette publique française sur projets francophones présenté par l’IRC (publié début 2009) : une réponse géostratégique à un problème complexe. J’espère simplement qu’elle n’est pas trop avant-gardiste.